Catégorie : Social

Cette fois, les syndicats n’ont pas voulu se voir imposer par l’Élysée une énième loi sur le droit du travail. Ils ont décidé de courir plus vite que le lièvre. De signer l’accord sur la modernisation du marché du travail coûte que coûte en présentant un front quasi-uni. Au détriment du résultat ?
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Les effectifs du groupe de haute technologie Safran baisseront d’environ 1.000 personnes sur 39.400 en France en 2008, sans licenciement ni plan social, au profit des implantations à l’étranger, ont indiqué les dirigeants du groupe mardi.

Le président du directoire Jean-Paul Herteman a fait état de cette réduction des effectifs du groupe issu en 2005 de la fusion du motoriste Snecma et de l’électronicien Sagem, en commentant le chiffre d’affaires annuel qui atteint 12 milliards d’euros en 2007 en hausse de 5,9%.
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Le groupe textile DMC a annoncé mardi la suppression prochaine de 208 emplois en Alsace, sur un total de 870 dans ses filiales DMC Tissus et Arts du Fil, a-t-on appris auprès de la direction, à l’issue de comités d’entreprise tenus à Illzach (Haut-Rhin), près de Mulhouse.

DMC Tissus (359 salariés) fermera son usine de 80 salariés de Logelbach (Haut-Rhin, banlieue de Colmar), après l’échec d’un projet de reprise par l’un de ses cadres. Elle supprimera 39 postes dans son usine SAIC-Velcorex de Saint-Amarin (Haut-Rhin), et 22 autres à son siège administratif d’Illzach, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la direction.

Arts du Fil (511 salariés) réduira ses effectifs de 67 personnes à Mulhouse et Illzach, essentiellement dans des fonctions de « support » (comptabilité, ressources humaines), a ajouté le porte-parole.
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Le projet d’accord arrêté vendredi par les partenaires sociaux jette les bases d’une « flexisécurité » en France. Elle est censée apporter plus de flexibilité pour les employeurs et en contrepartie, plus de sécurité pour les salariés. Revue des différentes avancées.
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Les syndicats CFTC et FO ont annoncé lundi qu’ils signeront l’accord sur la réforme du marché du travail. Le texte vise à instaurer une « flexisécurité » à la française avec la mise en oeuvre d’une procédure de séparation « à l’amiable » entre un employeur et son salarié, un allongement des périodes d’essai et la création d’un nouveau CDD « de mission ».

Les deux confédérations syndicales, qui réunissaient leurs instances lundi après-midi, estiment avoir obtenu les garanties qu’elles réclamaient lors des quatre mois de négociations entre partenaires sociaux, qui ont abouti à ce texte vendredi dernier.
La suite de l’article sur nouvelobs.com

Les 212 salariés de cette entreprise de fabrication de médicaments, notamment le Veinamital pour le traitement des vaisseaux, sont dans l’expectative. « La direction de l’entreprise, explique Pierre Quéau, le secrétaire du Comité d’entreprise (CE), nous a prévenus qu’un plan social va être lancé, mais nous ne connaissons pas sa date de mise en oeuvre ni le nombre des postes concernés ». La direction a seulement informé le CE que ce plan serait présenté d’ici à la fin du mois de janvier.
La suite de l’article sur usinenouvelle.com

Les organisations patronales et salariales ont trouvé un accord sur la modernisation du marché de travail, évitant ainsi que le Gouvernement n’impose son projet de réforme. Ils se sont mis d’accord sur la création d’un contrat de travail plus flexible, mais aussi plus sécurisé pour le salarié, permettant ainsi de contenter le patronat qui souhaitait faciliter les embauches et la rupture du contrat, et les représentants des salariés qui entendent apporter aux salariés davantage de sécurité. Le texte vise notamment à faciliter l’entrée dans la vie active des jeunes et à donner davantage de droits aux salariés intérimaires qui au fil de leur mission bénéficieront d’une ancienneté valorisante. La validité de l’accord et la mise en oeuvre de son contenu sont subordonnées à l’adoption des dispositions législatives et réglementaires indispensables à son application, qui relèvent du pourvoir du Gouvernement.
La suite de l’article sur net-iris.fr

Occuper l’espace médiatique pour ne pas le subir : tel semble être l’obsession des hommes politiques. Alors ils créent de l’actualité en multipliant les annonces. L’effet d’annonce serait-il devenu un mode de gouvernance ?
Suite de l’article sur letelegramme.com

Les sénateurs ont adopté, hier soir, le projet de fusion entre l’ANPE et les Assedic. Examiné en urgence, le texte a subi une modification substantielle. La première concerne les salariés de l’Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), qui n’étaient a priori pas concernés par la fusion.
Suite de l’article sur lesechos.fr

Voici les principales mesures du projet d’accord sur la réforme du marché du travail négocié jusqu’à vendredi soir par les partenaires sociaux. Cet accord sera appliqué sous réserve de signatures syndicales, et après sa transposition dans la loi.
Suite de l’article sur latribune.fr

Salariés et syndicats de l’aciérie ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), qui ont appris une possible suppression de 700 emplois dans leur usine, se préparaient jeudi, consternés, à une « réorganisation » du site qui doit leur être annoncée la semaine prochaine.

« Si c’est vrai, c’est incompréhensible », déclare Marcel G., un lamineur de 53 ans employé depuis 23 ans dans l’usine. « La demande mondiale d’acier n’a jamais été aussi forte et les bénéfices d’ArcelorMittal aussi élevés. Et on voudrait fermer Gandrange? », ajoute-t-il abasourdi.
La suite de l’article sur afp.google.com

Les négociations sur la modernisation du marché du travail arrivent à leur terme. Débutées en septembre 2007, les discussions entre syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et patronat (Medef, CGPME, UPA) ont jusqu’au jeudi 10 janvier pour aboutir à un texte, celui-ci devant être paraphé par au moins trois syndicats.
Suite de l’article sur lemonde.fr