Les syndicalistes frappent du poing sur la table. Hier, en comité d’entreprise, FO a interpellé la direction de Peugeot PSA sur la question de l’indemnité de congés payés. Une lettre a également été envoyée au service des ressources humaines. Dès la fin de la matinée, les syndicalistes ont distribué des tracts à la sortie de l’usine afin d’informer les ouvriers de leurs droits. Traditionnellement, les congés payés étaient calculée en fonction des heures travaillées au cours de l’année écoulée.
Catégorie : Social
Raffarin s'inquiete de ses pauvres
Craignant la rentrée, la droite se soucie des «ménages fragiles».
«Je suis un peu inquiet que le gouvernement n’ait rien prévu, pour l’instant, en ce qui concerne les bas salaires.» Dominique Paillé, UMP
Pouyet 3M déménage et supprime 40 postes
L’entreprise POUYET 3M Télécommunications va bientôt quitter son siège social de Rungis, dans la zone Delta, pour rejoindre les bureaux du géant 3M, à Cergy, dans le Val-d’Oise. Le déménagement devrait s’accompagner d’un plan social. L’année dernière déjà, l’unité de fabrication de Pouyet 3M à la Silic de Rungis avait déjà été fermée et cinquante emplois supprimés.
Vous êtes virés !
Les licenciements individuels sont moins spectaculaires que les collectifs mais font deux fois plus de victimes. L’isolement du licencié ouvre la porte aux abus.
Tout est allé très vite, à peine deux mois, le temps de respecter la procédure. Trois lettres d’avertissement, un entretien préalable au licenciement, et Philippe, cadre de 30 ans dans le tertiaire, s’est retrouvé dehors.
La SNPE veut supprimer 492 emplois
La Société nationale des poudres et explosifs (SNPE) a annoncé hier son intention de supprimer 492 emplois, dont 296 sur le site de Toulouse et 106 dans sa filiale Tolochimie, dix mois après l’explosion de l’usine AZF. A la suite de la catastrophe, qui avait fait 30 morts, le site avait été fermé par arrêté préfectoral. Vendredi dernier, le redémarrage de l’usine avait été autorisé par le préfet de région, à l’exception de toute activité liée à l’utilisation de phosgène. Mais 70 % de l’activité du site, qui produit notamment le carburant d’Ariane, était liée à ce gaz. Les syndicats ont souligné hier «la responsabilité» de l’Etat dans ces suppressions de postes. De son côté, la direction du groupe a demandé à l’Etat une aide de 450 millions d’euros pour financer le plan social. Hier, plusieurs dizaines de salariés ont manifesté à Toulouse contre une décision jugée «absurde» par les syndicats. «Notre usine n’était pas dangereuse et il n’y a aucune raison que la production de phosgène, auto risée ailleurs en France, soit désormais interdite à Toulouse», a déclaré Hubert Dandine, délégué CGT.
Le "gâchis", à Bayonne, de la fermeture de l'usine Ruwel
« Franchement, trois mois après, je trouve que le bilan n’est pas extraordinaire, constate Philippe Tricard, délégué CFDT des ex-salariés de Ruwel. Chacun d’entre nous va petit à petit s’en sortir. Mais il n’y a eu ni reconversion industrielle ni vraie solution sociale. »La filiale française du groupe allemand Ruwel, fabricant de circuits imprimés, a été mise en liquidation judiciaire le 8 avril 2002, un mois après son dépôt de bilan.
A Bayonne, le groupe employait 350 personnes.
Porte close pour 220 salariés au centre d'appels Euro-CRM
Samedi 26 juin, en arrivant sur leur lieu de travail, les salariés du centre d’appels téléphoniques Euro-CRM, au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), ont trouvé porte close, gardée par des vigiles. A peine avaient-ils appris, la veille, que leur activité était supprimée et qu’ils devaient se présenter dès le lundi suivant, soit à Amiens, soit à Paris en vue d’un transfert dans une société concurrente.
Les routiers bloquent la société Sopadi
UNE CINQUANTAINE de routiers bloquent depuis lundi soir l’entrée de la Sopadi. Cette société de produits frais n’est pas leur entreprise, mais une filiale du groupe, la TFE, dont ils sont salariés. Ils sont venus de toute la France, sans leur camion, réclamer à leur direction une augmentation des frais de repas et des oeuvres sociales du comité d’entreprise.
« Non, on ne licenciera pas ! »
Hier, Philippe Durand et ses deux soeurs, actionnaires aussi d’Arc international, Jacques Parissaux, directeur général, et 4 autres directeurs rencontraient 140 maires de la région.
«DEPUIS que nous avons envoyé nos invitations les rumeurs courent bon train. Que vont-ils annoncer à nos élus le 16 juillet ? 1 000, 2 000, 5 000 licenciements… Pourquoi pas ! » Même s’il le tourne avec humour, Jacques Parissaux, qui lançait la rencontre, hier après-midi, était bien conscient que l’emploi futur à la Cristallerie est LA question qui inquiète tout le monde dans un périmètre qui dépasse largement l’Audomarois. Les calculs d’Arc international pour envoyer ses invitations, tablant sur le nombre de communes où habitent au moins cinq salariés de l’entreprise, misaient sur 200 communes environ.
Ratier crée une filiale en Pologne
Cela a été annoncé au Comité d’Entreprise qui a donné un avis défavorable
Ratier Poland, c’est le nom de la filiale que Ratier s’apprête à créer en Pologne. L’annonce en a été faite lors de la réunion mensuelle du comité d’entreprise, le 28 juin dernier. Un nouveau Comité d’Entreprise, pour obtenir son avis sur ce dossier, a été réuni par la direction le 4 juillet. La CGT, composante majoritaire du CE, s’est prononcé défavorablement sur la constitution de cette filiale. « Tout démontre que nous sommes loin d’une coopération industrielle, mais bien dans une logique purement financière dont la priorité est de dégager toujours plus de profits pour satisfaire les exigences de l’actionnaire » ont déclaré lors de cette réunion, les élus CGT. « Nous pourrions accepter un échange de coopération avec d’autres pays s’ils s’inscrivaient dans une logique industrielle et répondaient à des besoins sociaux, mais là nous sommes en présence d’une délocalisation qui n’a pour seul but que de faire baisser le coût de la main d’oeuvre » ajoutent-ils pour expliquer leur position.
Les salariés d'Euro-CRM attendent l'avis du tribunal
LES SALARIÉS d’Euro-CRM assurent être décidés à ne pas lâcher prise. Après plus de deux semaines de lutte, le tribunal administratif de Melun doit statuer, ce matin, sur leur procédure en référé. La rupture de contrat entre cette société de télémarketing du Kremlin-Bicêtre et le câblo-opérateur Noos, le 1 e r juillet, a plongé les deux cent seize employés dans une situation aussi ubuesque que dramatique : un emploi, mais pas de travail ; un employeur, mais pas de salaire ; le chômage de fait, sans en avoir le statut .
Pas-de-Calais – Metaleurop supprime 370 emplois à Noyelles-Godault
La direction générale du groupe Metaleurop a confirmé le plan social qui accompagne la réorganisation totale de son site de production de Noyelles-Godault (voir « La Tribune » du mardi 9 juillet). La vaste usine, qui emploie à ce jour 820 salariés, va arrêter sa production directe de zinc pour se tourner vers des activités de recyclage de zinc et de plomb. Le plan prévoit la suppression de 370 emplois directs d’ici à juillet 2003.
source : www.latribune.fr