Depuis 1999 au service des élus de CE
10 jours, aujourd’hui, que les salariés de Géodis Europart, à Mitry-Mory, occupent leur entreprise, spécialisée dans la logistique de pièces détachées informatique et bureautique. En milieu de semaine, leurs collègues des Mureaux (Yvelines), et d’Evry (Essonne), les ont rejoints dans le mouvement. Et ils sont désormais soutenus par les élus locaux, comme le maire communiste de Mitry-Mory, Jean-Pierre Bontoux, qui a écrit un courrier au préfet en fin de semaine.
La société de télémarketing, lâchée par Noos, son principal client, est aujourd’hui en liquidation judiciaire
Le mouvement social qui s’était déclaré lundi au bloc opératoire devait se conclure hier soir par la signature d’un accord écrit dans lequel la direction a pris des engagements sur le versement des salaires. L’identité du repreneur reste mystérieuse. Le conflit social qui a éclaté lundi à la clinique Montréal de Carcassonne aura certainement eu un double mérite : d’une part, il a permis de régler les problèmes de retards de salaires qui s’aggravaient depuis quelques mois, « et il aura peut-être contraint la direction à dévoiler un peu plus rapidement des choses sur l’identité des repreneurs de la clinique », espère Jean-Louis Aribaud, délégué CFDT de l’établissement.
La réunion du comité d’entreprise de Géodis Logistics Europarts qui s’est tenue jeudi a abouti sur une impasse. Hier, de source syndicale 80 % des salariés travaillant le matin sur le site de Mitry-Mory, spécialisé dans le transport de pièces détachées informatiques et électroniques, ont donc voté la grève jusqu’à la nouvelle réunion qui se tiendra lundi matin avec la direction.
La direction de Highwave a informé hier l’ensemble du personnel sur les 109 suppressions d’emplois prévues par l’entreprise dans le cadre d’un sévère plan d’économies. C’est le 5 septembre que doit débuter la discussion sur le plan social, qui devra envisager le reclassement des ouvriers, mais aussi des techniciens et ingénieurs aux profils pointus.
Dans une certaine confusion, les clandestins se pressent toujours plus nombreux vers le parvis de cette église pour s’inscrire sur des listes qui seront ensuite transmises aux préfectures concernées. Cette occupation a créé une immense attente chez les sans-papiers, et les organisateurs sont débordés.
Hier, après une assemblée générale, le personnel et les cadres de l’Européenne d’Impression, mise en liquidation judiciaire, ont décidé d’occuper l’entreprise 24 / 24 h, dès ce jeudi matin. Ils sont très déterminés à défendre leur outil de travail ! La direction générale de Paris ne nous envoie plus de matières premières, papier, encres, ce qui veut dire que, malgré les commandes que nous avons, l’Européenne d’impression va s’éteindre comme une bougie !
Déception pour les salariés de l’abattoir Doux à l’issue du comité d’entreprise qui s’est tenu hier midi à Briec. Qu’il s’agisse de l’avenir des employés ou de celui de l’unité, les propos entendus par les membres du personnel n’incitent guère à l’optimisme.
Le site de Briec-de-l’Odet va bénéficier d’un sursis jusqu’à la fin de l’année mais les salariés ne se font guère d’illusions, la fermeture paraît inéluctable.
Tel est le message délivré par le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), Juan Somavia, lors du séminaire syndical la veille du Sommet mondial sur le développement durable.
Après avoir félicité les syndicalistes présents pour le travail de pression et de propositions fourni depuis dix ans pour le mouvement syndical international, Juan Somavia directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), a souligné le chemin parcouru depuis Rio, le précédent sommet de la terre, il y a dix ans. « Depuis dix ans, nous travaillons davantage ensemble, OIT, travailleurs et entreprises et nous sommes beaucoup plus présents pour intégrer la vision des salariés au sein des négociations internationales ».
Le mouvement Attac lance une campagne pour dénoncer une augmentation des poursuites dont les actions menées contre le groupe No Border sont la dernière illustration. Pour les spécialistes, cette évolution, qui date d’une dizaine d’années, pourrait s’accélérer avec le discours de fermeté actuel.
Le ministre des affaires sociales, François Fillon, reçoit, à partir de mardi 27 août, les organisations syndicales et patronales. Objet de ces consultations : préparer un texte de loi sur l’assouplissement des 35 heures, l’harmonisation des smics et les allégements de charges pour les entreprises.
La Cnam présente, dans une circulaire, les conditions de mise en oeuvre par les caisses d’assurance maladie du dispositif d’aide à l’acquisition de contrats de couverture maladie complémentaire destiné aux personnes dont les ressources se situent légèrement au-dessus du seuil de la CMU complémentaire.
La création de cette aide a été prévue dans un avenant à la convention d’objectifs et de gestion État/ Cnamts 2000-2003 signé le 7 mars 2002. Le nouveau dispositif doit permettre aux personnes à faibles revenus d’accéder à une couverture complémentaire maladie au moyen d’une contribution au financement de leur cotisation à l’organisme complémentaire.