RECLASSEMENT.— La crise qui a conduit de nombreuses entreprises à « dégraisser » ou à fermer va s’amplifiant au point que le gouvernement a nommé un Monsieur Reclassements. Comment cela se vit-il sur le terrain ? L’exemple à Bordeaux avec CBSA.
Catégorie : Social
Plans sociaux : Assouplissement des licenciements
Le gouvernement prévoit de suspendre plusieurs dispositions de la loi de modernisation sociale. Un projet auquel s’opposent les syndicats car il permettra aux entreprises de se séparer plus facilement de leurs salariés.
Après avoir vidé de son contenu la loi sur les 35 heures, le gouvernement a décidé de s’attaquer à la loi de modernisation sociale (LMS). A nouveau l’annonce médiatique précède les concertations sociales. Vendredi prochain, le ministre du Travail, M. Fillon soumettra à l’avis des syndicats et du patronat, un projet de loi de trois articles suspendant sept dispositions de la législation votée en janvier dernier. Ce qui permettra aux entreprises de jouir d’une plus grande liberté de mouvement lors des licenciements collectifs.
Quand les "psys" auscultent l'entreprise
Tandis que la Semaine européenne de la santé et de la sécurité au travail démarre lundi 21 octobre, plusieurs sondages soulignent un mal-être croissant des salariés. Des psychosociologues et des psychiatres analysent pour « Le Monde » le fonctionnement des sociétés.
source : www.lemonde.fr
L'éducation nationale en grève contre les choix du gouvernement
Michelin renforce son CE européen
Trois ans après la mise en place par Michelin de son comité d’entreprise européen, le 15 octobre 1999, un groupe de négociation issu de ce comité a conclu un avenant, le 19 septembre, destiné à compléter ou modifier l’accord fondateur.
Ce texte, qui modifie à la marge le fonctionnement du comité tout en améliorant ses moyens, a également été signé par le représentant de la fédération syndicale européenne Emcef (mines, chimie). Le texte adapte l’accord à l’élargissement de l’Union européenne en intégrant comme membres observateurs des représentants des salariés de Pologne et de la Hongrie. Par ailleurs, dès la transposition dans les autres pays candidats de la directive sur les comités d’entreprise européens n° 94/45/CE, ces pays seront représentés pleinement au comité.
Le Tribunal de Vannes contraint Guillemot à un plan social
Guillemot Corporation est tenu de mettre en place un plan social ainsi qu’un comité d’entreprise. C’est le verdict prononcé par le tribunal de Vannes, dans l’affaire qui opposait le fabricant de matériels et accessoires pour PC et consoles de jeu, au syndicat CFDT.
En proie à une vague de licenciements (110 salariés sont sur la sellette) suite à une perte de 12 M en six mois, l’entreprise de Carentoir (Morbihan) fait travailler dans les mêmes locaux 300 techniciens répartis dans quatorze sociétés différentes de moins de 50 personnes chacune. Un système qui lui évitait d’avoir à créer un comité d’entreprise. D’où le recours en justice intenté par le syndicat, lequel va désormais réclamer la mise en place d’une cellule de reclassement pour les salariés mis au chômage.
Par ailleurs, la CFDT envisage aussi d’attaquer Guillemot en justice pour » annuler » toutes les procédures de licenciements en cours.
"Le placard, c'est la néantisation sociale"
Qui sont les placardisés ? Quel intérêt pour un employeur de garder un salarié qu’il rend volontairement improductif plutôt que de le licencier ? Comment sortir de cette relégation sociale ? Dominique Lhuillier, auteur de l’ouvrage « Placardisés, des exclus dans l’entreprise », répond aux questions
Les salariés de Bata devront acheter ou partir
LES HABITANTS de Bataville, cité ouvrière vouée à l’industrie de la chaussure, ont appris à se méfier du facteur. En décembre dernier, 526 des 831 salariés recevaient une lettre de licenciement. L’usine Bata déposait son bilan. Le repreneur, sous la marque Hello, sauvait les meubles et sauvegardait des emplois. Dix mois plus tard, un notaire explique, en recommandé, aux locataires de la cité qu’il est temps, pour eux, d’acheter leur maison.
Que reste-t-il du dialogue social?
La CGT-Force Ouvrière a pris connaissance de l’amendement voté par l’Assemblée nationale sur la modification du régime des astreintes.
Elle dénonce le fait que cet amendement remet en cause les 35 heures effectives.
Plus grave, il remet en question les temps de repos obligatoires (11 heures de repos consécutives et 24 heures de repos hebdomadaire). De plus, cela va permettre à l’employeur de placer régulièrement un salarié sous astreinte pendant ses repos hebdomadaires ou quotidiens.
Malgré l’annonce d’un dialogue social ouvert, les organisations syndicales n’ont pas été averties et consultées sur cet amendement.
Cela confirme la volonté non exprimée du gouvernement de remettre en cause les 35 heures, de contraindre les salariés à être à la disposition permanente de l’entreprise.
VIVENDI UNIVERSAL, la CGT appelle à une manifestation
La Confédération Générale du Travail a appelé les employés du siège social de Vivendi Universal à manifester le 24 octobre, pour protester contre le plan de réorganisation qui prévoit la suppression de 152 emplois sur 327, indique ce matin « Le Figaro ».
Un document relatif à un projet de réorganisation du Siège du Groupe Vivendi Universal avait été remis au Comité d’entreprise de Vivendi Universal jeudi dernier.
Keranna. Mise en place d'une cellule de reclassement
GUISCRIFF (56). Les juges du tribunal de commerce de Sens (Yonne) ont rendu, hier, un avis favorable pour le plan social prévu aux Volailles de Keranna. L’entreprise est entrée par la même occasion officiellement dans le giron du groupe Glon. Malgré cette bonne nouvelle, on arrive aujourd’hui à l’heure difficile des licenciements et de l’après « Keranna ».
Les six menaces qui pèsent sur l'avenir des 35 heures
Hausse du contingent d’heures sup’, baisse des charges sociales sans contrepartie
Tour d’horizon des mesures qui risquent de freiner la RTT.
Le projet de loi « relatif aux salaires, au temps de travail et au développement de l’emploi » est en discussion à l’Assemblée nationale depuis le 2 octobre.
Côté « plus » de ce texte présenté par le ministre du Travail François Fillon : l’unification progressive des Smic, par le haut, d’ici à 2005. Pour les plus bas salaires, la hausse atteindra environ 15 % sur trois ans. Une décision saluée positivement par la CFDT, lors de la Commission nationale de la négociation collective du 6 septembre (SH du 12 septembre 2002). Côté « moins » : un volet qui remet en cause la réduction du temps de travail. Non seulement les mesures s’attaquent à un acquis social, mais elles sont aussi de nature à dégrader encore plus la situation de l’emploi.