Philips veut supprimer 244 emplois à Louviers

La direction de l’usine Contract Manufacturing Services (CMS), filiale à 100% de Philips, à Louviers (Eure) va présenter au comité d’entreprise lundi un projet de suppression de 244 emplois sur 369, a-t-on appris de source syndicale. Victime d’une forte baisse d’activité depuis plusieurs mois, la société a déjà mis en oeuvre un premier plan social en février 2002, entraînant le départ de 42 salariés.

Serflex : les salariés se mobilisent contre le départ en Pologne

«C’EST un coup de semonce… » Les salariés de la société Serflex, implantée dans la zone industrielle de Champigny, ont fait grève hier après-midi, durant la tenue du conseil d’administration de leur entreprise. Des chants et des cris de mécontentement ont rapidement donné le ton. Les raisons de ce mouvement de colère ? Le projet de délocalisation en Europe de l’Est de la société spécialisée dans la fabrication de colliers de serrage. Une décision motivée officiellement par des pertes financières ces trois dernières années. Début septembre, la centaine d’employés a appris la nouvelle : estimant que le site de Champigny n’est plus viable, la direction envisage « d’externaliser la production » avec un arrêt progressif de l’activité d’ici à l’été 2003.

Retraites : Les données du débat se précisent

Le ministre des Affaires sociale estime qu’il faut une profonde réforme de l’organisation du régime par répartition.

Le ministre des Affaires sociales, M. Fillon, a affirmé hier après midi devant les députés que l’objectif de 150 milliards d’euros en 2020 (fixé par le gouvernement Jospin) pour l’abondement du fonds de réserve des retraites (FRR), qui disposera de 13 milliards d’euros fin 2002, lui semblait aujourd’hui largement hors de portée. Et d’ajouter: même si cet objectif était atteint, je pense pas que ce fonds puisse nous permettre de sauvegarder nos régimes de retraite par répartition sans une profonde réforme de leur organisation. Une manière d’accentuer la pression sur l’opinion publique au moment même où défilaient un peu partout en France des dizaines de milliers personnes pour défendre autant le service public que les retraites.

Pour un collège de la réussite pour tous

La politique du ministère de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche fait peser de sérieuses menaces sur l’ambition de construire un collège de la réussite pour tous.
Un certain nombre d’organisations se sont réunies le 25 novembre 2002. Les organisations présentes : SGEN-CFDT, UNSA-Éducation, FCPE, CRAP-Cahiers pédagogiques, CEMEA, Éducation et Devenir, Ligue de l’Enseignement, OCCE (les FRANCAS et la PEEP s’étaient excusées) ont décidé d’élaborer un texte sur le collège.
Ce texte sera proposé à la FIDL, l’UNL, la FOEVEN, le MRESR, les PEP et au SNES, au SNUIpp et à l’UNSEN-CGT.

Grèves et manifestations du 26 novembre

La journée du 26 est un avertissement au gouvernement et au patronat en partenariat .
Ceux qui profitaient de la campagne électorale pour agiter le drapeau rouge contre les acquis des salariés, doivent prendre en compte l’insatisfaction qui s’exprime sur l’ensemble de la France aujourd’hui, à travers une journée d’actions et de grève du service public, de la fonction publique et du para public.
Les annonces successives du gouvernement en matière de protection sociale (sécurité sociale et retraites), la privatisation et la libéralisation des services publics qui en est le prélude, les menaces permanentes qui pèsent sur les missions des fonctionnaires et la dégradation progressive de l’emploi industriel, ont conduit les salariés à manifester dans des formes les plus diverses sur l’ensemble du territoire.
Cette réaction doit être prise au sérieux par le gouvernement, les salariés n’accepteront pas que les acquis sociaux soient, sous prétexte de réformer, détricotés.
Comme ils contesteront en tant que salariés-usagers, la remise en cause du service public dans son ensemble.
La dynamique capitaliste s’accorde mal des acquis sociaux.

source: FO

Routiers : Un accord salarial est intervenu

Au terme des négociations avec le patronat, FO, la CFTC, la FNCR et la CFE-CGC, ont accepté hier de signer un texte permettant d’augmenter les rémunérations de 14% en moyenne sur 3 ans. La CGT et la CFDT l’ont rejeté et ont appelé à dresser des barrages.

Au bout de trois jours de négociations, quatre syndicats de routiers, FO, CFTC, FNCR et CFE-CGC, ont accepté hier un accord de revalorisation salariale avec les organisations patronales du secteur. La signature doit intervenir dans la journée après la consultation de leurs mandants par ces syndicats. N’ayant pas obtenu l’institution d’un treizième mois, la CGT et la CFDT l’ont rejeté, ces deux syndicats ont appelé dès hier soir les routiers à ériger des barrages partout en France.

Selon les termes de l’accord, les salaires mensuels conventionnels vont augmenter de 14% en moyenne sur trois ans. La garantie annuelle de rémunération (GAR), forme de prime, sera revalorisée de 3% et atteindra d’ici 3 ans près de 40% du salaire mensuel. Il est prévu une clause de evoyure annuelle permettant la récupération de l’inflation (si celle-ci dépasse le taux de 1%) et de maintenir l’écart hiérarchique pour les plus hauts salaires de conducteurs, tenant compte de la hausse du SMIC. Il est également acquis que les fiches de paie seront désormais établies sur la base de 152 heures (35 heures hebdomadaires) et non comme c’est le cas encore aujourd’hui sur 169 heures (39 heures hebdomadaires).

Une régularisation des grilles de salaires qui satisfait les syndicats signataires dans la mesure où le but de ces négociations portait sur la revalorisation des rémunérations, la CFTC a même estimé que le patronat a cédé sur la plupart de ses exigences. N’ayant notamment pas eu gain de cause sur l’instauration d’un treizième mois et d’une prime d’ancienneté conventionnels, à la CFDT et à la CGT, on dénonce un accord minoritaire qui va erner les salariés. Ce à quoi a répondu Marc Blondel, secrétaire général de FO, que les revendications de son syndicat portaient sur des augmentations de salaire et non sur l’octroi d’un treizième mois et s’est félicité de l’obtention de 12,40% et 15,40% d’augmentation sur trois ans qui vont rès au-delà des 8% que représente un treizième mois.

Sur la question de l’accord dit minoritaire, Gérard Apruzzese, secrétaire général de la fédération FO-Transport fait remarquer que cette notion est encore moins pertinente dans les transports, la représentativité syndicale étant calculée à l’issue des élections au Comité d’entreprise qui n’en donnent pas une véritable image. Thierry Douine de la CFTC rejette la notion d’accord minoritaire en ironisant sur les difficultés qu’ont les syndicats dits majoritaires (CGT et CFDT) à dresser des barrages depuis hier soir. Et de rappeler que lors d’une mobilisation contre le décret Gayssot, FO et la CFTC avaient pu ériger rapidement une soixantaine de barrages contre 10 ou 20 aujourd’hui.
source : FO

Divisés, les routiers peinent à mobiliser

Même si les routiers sont passés lundi aux choses sérieuses en commençant à bloquer les routes, on est loin de la paralysie redoutée par le gouvernement. A l’appel de la CGT et de la CFDT, une trentaine, puis une vingtaine et enfin une dizaine seulement de barrages filtrants ont été dénombrés au fil de la journée, selon des estimations du centre national d’informations routières de Rosny-sous-Bois.

Routiers : ça passe ou ça coince ?

Après le rejet par la CGT et la CFDT des propositions patronales, les premiers barrages ont été mis en place dimanche soir et ce matin. Les forces de l’ordre sont mobilisées pour empêcher le blocage de sites stratégiques.

A l’issue du dernier round de négociations dimanche après-midi au ministère des Transports, un accord a été trouvé entre le patronat et quatre syndicats : FO, la CFTC, la FNCR et la CFE-CGC. Il « contient une revalorisation conventionnelle du taux horaire d’environ 14% en moyenne, ainsi qu’une clause de revoyure si l’inflation est supérieure à 1% ».

En revanche, la CGT et la CFDT, majoritaires chez les routiers et fer de lance des revendications pour les augmentations de salaire et l’obtention du 13e mois, ont rejeté le texte comme « un accord minoritaire qui va berner les salariés ». Et ont immédiatement mis leurs menaces de blocage à exécution. Avec plus ou moins de succès dimanche. Un peu plus lundi matin  Le mot d’ordre général : « arrêter les camions mais ne pas bloquer les particuliers ni les raffineries de pétrole et les entrepôts de la grande  distribution ».

Syndicats patronaux : la CGPME soutient les patrons routiers

Il y avait longtemps qu’on n’avait pas entendu la Confédération générale des petites et moyennes entreprises de l’Yonne. La voilà qui remonte au créneau et, sur un sujet d’actualité brûlante, apporte son soutien aux patrons du transport routier qui, selon la CGPME, « ne peuvent pas faire plus » en matière de salaires et de treizième mois.
« Les entreprises sont exsangues », estime le syndicat patronal, « et il y a un risque de les voir disparaître au profit de grands groupes installés à l’étranger. »

Journée d'action de mardi : ça promet !

De la SNCF à La Poste, en passant par les hôpitaux, la Sécurité sociale, Air France, pour la sauvegarde du service public
LA journée nationale d’action de mardi pour la sauvegarde du service public, à l’initiative des cheminots inquiets pour l’avenir de la SNCF, touchera finalement de nombreux secteurs, de La Poste ou de la RATP en passant par les hôpitaux, la Sécurité sociale ou Air France.

Résultats : HP fait mieux que prévu, mais poursuit ses licenciements

Hewlett-Packard a vu son résultat trimestriel bondir à 390 millions de dollars pour son quatrième trimestre fiscal 2002 (clos le 31 octobre) contre une perte pro forma de 505 millions de dollars l’année précédente (HP + Compaq). Si l’on exclut les 331 M$ DE charges et provisions exceptionnelles passées par la firme pour restructuration, le résultat net s’affiche à 721 millions soit trois fois plus que l’an passé avant charges de restructuration et provisions.

Cette amélioration des résultats ne satisfait visiblement pas Carly Fiorina, qui a annoncé la poursuite des réductions d’efffectifs au sein du groupe. HP devrait ainsi supprimer 1100 emplois de plus que prévu. Au cours du dernier semestre de son année fiscale, HP a supprimé 12500 emplois, soit déjà 2500 de plus que prévu à l’origine. Selon la société, ces licenciements ont permis d’économiser 257 M$. Au menu pour 2003, HP prévoit près de 18000 suppressions d’emplois additionnelles soit 1100 de plus qu’annoncé au trimestre précédent et 2900 de plus que prévu à l’origine.

Pour Carly Fiorina, « nous coupons dans les coûts, améliorons la productivité, délivrons plus de valeur à nos clients et actionnaires et nous investissons dans le futur. Notre stratégie fonctionne… ». Des propos qui mettront sans doute du baume au coeur des 1200 salariés français en cours de licenciement…

Les salariés de HP Grenoble débrayent une fois de plus

Comme ils l’avaient déjà fait le 17 octobre dernier, un millier de salariés de HP France ont débrayé jeudi 21 novembre pour défiler dans les rues de Grenoble à l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT et CGC.
Alors même que les délégués du personnel entament une négociation de trois jours non-stop avec la direction de HP France, les salariés sont venus les soutenir en exprimant à nouveau leur opposition au projet de suppressions d’emplois (1 380 postes en France, dont 609 à Grenoble).
Les salariés exigent la prolongation des contrats de travail pour les salariés licenciés qui n’auraient pas encore retrouvé un emploi.
De plus, des représentants du personnel ont été reçus à la préfecture de l’Isère pour évoquer entre autres points la subvention de 1,2 M dont a bénéficié HP France voici deux ans de la part du Conseil général du département. Elle visait, à l’époque, à aider à la création de 500 emplois.
source : www.weblmi.com

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