Steli : l'arrêt complet des activités

Mardi, en réunion du comité d’entreprise, la direction a annoncé l’arrêt complet des activités de production le vendredi 20 décembre. Le personnel de production sera renvoyé à la maison et payé normalement le temps que les syndicats négocient le plan social. Les licenciements devraient intervenir officiellement en avril mai.

La polyclinique d'Auxerre en difficulté : le plan de restructuration confirmé

8,5 suppressions de postes sont prévues. Malgré quelques propositions de reclassements internes, plusieurs licenciements secs interviendront début 2003.
« C’est sympa juste avant les fêtes ! », ironise une salariée. « A force de se rendre malade pour le boulot, on se demande s’il vaut mieux rester ou partir », lâche une de ses collègues. Ambiance morose au foyer des jeunes de Vallan, mardi soir lors de l’assemblée générale du personnel de la polyclinique d’Auxerre.
Et pour cause… Annoncé le 16 octobre dernier, le plan de restructuration a été confirmé quelques heures plus tôt en comité d’entreprise. 8,5 suppressions de postes sont prévues. « Ces suppressions concernent trois standardistes, trois personnes aux entrées-sorties et au secrétariat d’étage, deux à la pharmacie et une à la lingerie », énumère le délégué syndical et délégué du personnel CGT Jean-Pierre Chaniat. « Dans la mesure où on s’opposait à toute suppression d’emploi, on ne s’est pas prononcé sur les critères de licenciements. Il n’était pas question de rentrer dans le jeu de la direction et on a juste négocié les aides de retour à l’emploi », poursuit l’intéressé.

La CFDT et France Active se mobilisent pour développer l'épargne solidaire

Pour lutter contre le chômage et l’exclusion

La CFDT et France Active se mobilisent pour développer l’épargne solidaire

France Active, association présidée par Christian Sautter, et la CFDT, représentée par Gaby Bonnand, secrétaire national, viennent de signer une convention de partenariat qui renforce les relations entre les deux organismes, pour développer l’épargne solidaire, destinée à favoriser l’insertion dans l’emploi des personnes en difficulté.

EDF-GDF: valse-hésitation de la CGT sur les retraites

Le syndicat ne signerait pas vendredi le texte de la réforme.
«Un petit retard dans la signature n’est pas dramatique.» Bernard Brun, président de l’UFE (Union française de l’électricité, patronat

Encore un peu de temps. La question des retraites EDF-GDF qu’on aurait pu croire réglée dès vendredi prochain entre dans une nouvelle phase d’incertitudes. Hier, la fédération CGT de l’énergie a annoncé par la voix d’un membre du bureau fédéral, Gérard Rodriguez, qu’elle ne signerait pas le relevé de conclusions entre employeurs et syndicats, portant sur le financement des retraites. La signature entre partenaires sociaux était attendue vendredi prochain, ouvrant la mise en oeuvre de la réforme, par un texte de loi début 2003.

Fusion aux risques sociaux élevés

Les salariés de l’ex-banque publique ont manifesté aujourd’hui leur hostilité à tout rapprochement avec un autre réseau bancaire qui ne garantirait pas l’emploi.

À l’appel des fédérations syndicales bancaires (FO CFDT CFTC CGT et SNB-CGC), les salariés du Crédits Lyonnais ont manifesté aujourd’hui devant le siège de la Banque de France pour exprimer leurs inquiétudes face aux risques sociaux induits par la fusion de leur entreprise avec un groupe bancaire concurrent. Car si le conseil d’administration de l’ex-banque publique a préféré hier l’offre publique d’achat amicale du Crédit Agricole plutôt que l’offre hostile de BNP-Paribas, les syndicats ne sont pas pour autant rassurés sur l’avenir des salariés. En marge du conseil d’administration, la direction du Lyonnais a en effet affirmé que ce rapprochement entraînerait environ 4 600 suppression d’emplois, sans licenciement contraint sur trois ans.

Noos pourrait diminuer sa masse salariale de 35%

Le câblo-opérateur Noos, filiale de Lyonnaise Communications (Groupe Suez), prépare un projet de «dégraissage massif», que la direction a présenté en fin de semaine lors d’un comité d’entreprise (CE) extraordinaire. Le groupe pourrait ainsi diminuer sa masse salariale de 35% d’ici l’année prochaine en misant sur le volontariat. Aucun licenciement sec n’est pour le moment envisagé, de même ni le montant précis ni les délais escomptés pour atteindre cet objectif n’ont été donnés. Rappelons que Noos emploie environ 1200 salariés. A suivre.

Les salariés trouvent porte close chez Prométal

PLUS MOYEN d’entrer ! L’usine Prométal de Ressons-sur-Matz, qui fabriquait des réservoirs d’huile et de gazole, est désormais fermée (notre édition du samedi 7 décembre). Faute de clients, l’entreprise est en cessation d’activité, et les salariés sont en « dispense de travail » avant d’être licenciés, ou mutés, sur d’autres sites dans des conditions qui ne leur conviennent guère.

Permis de conduire : Reprise du travail après sept semaines de grève

Un accord a été signé vendredi entre le syndicat FO, à l’origine du mouvement, et le ministère, apportant notamment des garanties sur l’indépendance des mission des agents.

L’accord signé vendredi dernier entre le ministère des Transports et le SNICA-FO (syndicat national des inspecteurs, cadres et administratifs du permis de conduire et de la sécurité routière) a mis fin à sept semaines de conflit des personnels du permis de conduire. En grève depuis le 21 octobre, les inspecteurs du permis de conduire ont repris hier le travail après avoir obtenu des “avancées et des garanties” suffisantes par rapport à la déconcentration du service des permis de conduire et pour “l’identité nationale”. Leur détermination a donc payé. Les grévistes exigeaient principalement des garanties d’indépendance dans le cadre de la déconcentration des services du permis de conduire, de l’autorité hiérarchique et de la gestion des effectifs, la tutelle passant de l’administration centrale vers les directions départementale de l’Équipement au 31 mars 2003.

Conflits : Vers la fin de la grève FRANCE 3

Après vingt et un jours d’arrêt de travail, un accord a été signé aujourd’hui entre la direction et des syndicats de la chaîne, dont FO.

Après vingt et un jours de grève, le conflit des personnels de France 3 est sur le point de trouver une issue. Après à une dernière réunion de concertation avec les syndicats (SNFORT, CFDT, CGT, CFTC et SRCTA), la direction a accepté hier soir d’apporter des correctifs aux propositions rejetées vendredi dernier par l’ensemble des syndicats. Plusieurs garanties ont été concédées : augmentation de la production régionale, fabrication en interne de certains programmes jusque-là confiés au privé, investissement (modernisation et renouvellement de matériel de production), emploi. C’est pourquoi, après la consultation de leur base, plusieurs syndicats ont signé aujourd’hui un protocole d’accord avec la direction mettant fin au conflit.

La CGT a appelé lundi soir à la poursuite du mouvement

La CGT a appelé lundi soir à la poursuite du mouvement de grève à France 3, à l’issue de nouvelles discussions avec la direction, tandis que la CFDT et le SNJ entendaient consulter leur base avant de se prononcer, a-t-on appris de sources syndicales. Le mouvement entre mardi dans sa troisième semaine. « Sur l’emploi, les propositions faites par la direction reçoivent notre agrément mais il n’y a en revanche aucune avancée sur la question des salaires », a déclaré Jean-François Téaldi, au nom de la CGT (SNJ et SNRT).

Hewlett-Packard France licenciera un peu moins que prévu

Le nombre de licenciements a été ramené à 1.106 contre 1.206 auparavant, selon la CFDT et la CGT. Cela concernera notamment une partie des départs volontaires et le site de Grenoble.

C’est une toute petite bonne nouvelle pour les salariés français de Hewlett-Packard. Au final, le groupe aurait revu à la baisse ses prévisions de suppressions d’emplois à 1.106 personnes concernées contre 1.206 initialement annoncées.

Inspecteurs du permis : l'enlisement

Ils ont décidé de poursuivre leur grève engagée il y a six semaines.
Le conflit des inspecteurs du permis de conduire s’enlise au seuil d’une septième semaine de grève, les fonctionnaires ayant décidé de poursuivre leur action à la quasi-unanimité, selon FO, même si la durée du conflit pèse désormais lourdement sur la situation financière des grévistes.

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