Chômeurs rebelles : des tarifs préférentiels à l'étude à Auxerre

A la demande d’associations de chômeurs, la mairie va étudier des tarifs réduits pour les personnes percevant les minima sociaux.
« La culture doit être accessible à chacun, quels que soient ses revenus. » Telle est la devise de Gérard Charrue, président du Comité d’actions pour le droit au travail. Avec quelques membres de l’association Chômeurs rebelles, ils ont été reçus en mairie par Anne Martinez, première adjointe, Joëlle Richet, chargée des sports, Jean-Paul Rousseau, chargé de la culture, Monique Hadrbolec, chargée de l’exclusion et de la solidarité, et Marc Picot, directeur de cabinet du maire.

Une semaine sociale sous tension

Avec le retour en force des annonces brutales de fermetures ou de restructurations d’entreprises, la grogne monte. La semaine, qui se terminera par la manifestation pour la défense des retraites, s’annonce difficile pour le gouvernement.

Victimes de l'amiante, un barème d'indemnisation au rabais

Le barème d’indemnisation adopté par le conseil d’administration du Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva) ne correspond ####lement aux légitimes attentes des victimes de l’amiante.
Seuls les représentants des pouvoirs publics et du patronat ont voté ce barème. Ce choix, guidé par de seules considérations budgétaires, va à l’encontre de l’objectif exprimé par la loi d’une réparation intégrale et équitable.
Le refus d’une véritable négociation pour trouver une solution équitable et acceptable par tous, et en premier lieu par les victimes elles-mêmes a conduit la CFDT comme l’ensemble des confédérations syndicales et des associations de victimes à voter contre ce barème.
source : CFDT

Grève à EGT, filiale du groupe France Télécom

Plus de 50 % de grévistes et 250 salariés, venus de toute la France, ont manifesté au siège social d’EGT à Asnières. L’objectif est l’ouverture de réelles négociations sur le contenu du plan de sauvegarde de l’emploi.
Cette filiale de 614 salariés du groupe France Télécom est confrontée à une restructuration forte. La conséquence est la suppression d’environ 300 emplois. 50 % des effectifs en moins c’est du jamais vu dans le groupe.

Des licenciements toujours plus violents

Une partie du patronat profite du gel de la loi de modernisation sociale

J
ospin fut confronté en mars 2001 à Marks & Spencer. Raffarin hérite en janvier 2003 de Metaleurop. Entre la décision de la chaîne britannique de fermer ses magasins en France et celle du consortium européen de ne plus donner un euro à son usine chimique installée depuis plus d’un siècle au coeur du bassin minier Nord-Pas-de-Calais, il y a au moins deux points communs : la brutalité de l’annonce ­ par l’Internet pour Marks & Spencer ­ et la logique financière.

Un avenir pour Air Lib ?

Après l’arrivée d’un investisseur hollandais, le gouvernement a donné hier 48 heures à la compagnie aérienne pour reprendre le paiement de ses charges courantes.

Le sort d’Air Lib n’est pas définitivement réglé. Loin s’en faut. Indépendamment du règlement du passif, le projet devra en tout état de cause prévoir la reprise sans délai du paiement courant des charges publiques, qui sera la marque essentielle de la crédibilité du plan proposé, a souligné hier un communiqué du ministère des Transports.

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