Un millier d’agents de la communauté urbaine de Strasbourg en grève jeudi 13 février, est aussi descendu dans la rue à l’appel des syndicats CFDT, CFTC, CGT, FO, UNSA. Ils se sont ainsi mobilisés contre la « détérioration des relations sociales » à la communauté urbaine. La goutte d’eau qui a visiblement fait déborder le vase est la suppression de demi-journées de congés veilles de fête sans négociation préalable, qui est perçue par les syndicats comme une remise en cause des 35 heures.
Catégorie : Social
Le président d'Air Lib montré du doigt AÉRIEN.
Jean-Charles Corbet pourrait-il profiter de la liquidation d’Air Lib ? Six syndicats viennent d’alerter le tribunal de commerce de Créteil, lequel devrait se prononcer aujourd’hui sur l’avenir de la compagnie.
Le président d’Air Lib montré du doigt AÉRIEN.
LIQUIDATION immédiate ou redressement judiciaire ? Alors que le tribunal de commerce de Créteil devrait trancher aujourd’hui sur le sort d’Air Lib, hier, une partie des 3 200 salariés de la compagnie se reprenait à y croire. Leur espoir ? Un éventuel repêchage de dernière minute par Imca, le groupe néerlandais : « Erik de Vlieger a passé toute la journée de vendredi au siège. S’il est toujours sur notre dossier, c’est qu’il nous reste encore une petite chance d’échapper aujourd’hui au pire », se rassurait, hier, un membre du comité d’entreprise.
« Il a toujours louvoyé quand on lui a demandé des comptes »
Air Lib, une liquidation qui pourrait profiter à Corbet
Sauve qui peut. Alors que la liquidation d’Air Lib est quasiment acquise, la direction de la compagnie se lance dans un nouveau combat qui devrait être difficile à justifier auprès de l’opinion : sauver les meubles… et en priorité ceux du patron Jean-Charles Corbet. Car la faillite d’Air Lib, par le jeu des montages financiers mis en place, n’entraînera pas forcément celle de la maison mère Holco, détenue par Corbet, ni de la myriade de filiales du groupe une dizaine, où sont placés les actifs d’Air Lib. «Il n’y a aucune raison pour que, si une fille décède, on tue la maison mère», plaide Yves Léonzi, avocat d’Air Lib.
France Télécom supprime 7500 emplois en France
Des plans sociaux sont déjà en oeuvre dans les filiales.
Régime minceur à France Télécom. Les effectifs du groupe vont s’alléger de 13 000 salariés en 2003, passant de 233 000 à 220 000. Ils avaient reculé de 8 000 l’an dernier. Le chiffrage, détaillé lors d’un conseil d’administration, jeudi matin, est dans les clous du plan de redressement que le PDG, Thierry Breton, avait dévoilé en décembre. «Il n’y aura pas de licenciement», a-t-il précisé vendredi, sur Europe 1. Ce sera de l’«attrition», une sorte de dégonflement normal, conséquence des départs naturels (3 400 personnes) et des départs en retraite anticipée (4 100 congés fin de carrière). France Télécom espère aussi quelques centaines de migrations vers la «sphère publique».
Licenciements : L'emploi doit rester la priorité
La multiplication des fermetures d’entreprises rend urgente la mobilisation de tous les acteurs.
Air Lib, mais aussi Daewoo, Metaleurop, Péchiney, la liste des plans sociaux s’allonge. Et le chômage pointe à nouveau à la hausse depuis deux ans. L’augmentation en 2002 est même la plus forte de la décennie. Face à cette avalanche de licenciements, médiatiques pour certains, beaucoup moins pour d’autres (85 % d’entre eux ont lieu au sein des PME), la CFDT maintient son cap Zéro chômeur .
Les ailes coupées de la deuxième compagnie aérienne
Le verdict est tombé le 6 février pour Air Lib, après l’échec des dernières négociations entre le repreneur potentiel Imca et Airbus.
Le gouvernement a tranché. Air Lib ne volera plus. Sa licence de vol lui a été retirée. Une décision confirmée le 10 février par le Conseil d’État, qui a rejeté la requête en référé de la direction. Cette dernière prétend encore avoir des contacts avec de nouveaux investisseurs potentiels … Trop tard sans doute au moment où se profile un dépôt de bilan que les salariés rejettent.
Alcatel-Conflans tiennent un piquet de grève
TOUJOURS aussi remontés. Les salariés d’Alcatel Câble France ont tenu hier un piquet de grève devant l’usine de Conflans. Tour à tour, ils se sont relayés dès 5 heures du matin devant l’entrée du site pour en interdire l’accès aux camions. Les 380 salariés vivent dans l’inquiétude depuis l’annonce en décembre de la fermeture de l’usine d’ici à la fin de l’année.
Testut : la fin du conflit, enfin…
Après quatre mois de négociations et cinq semaines de grève, un accord a été signé hier
EN 1975, elle était déjà là et elle se souvient que l’on avait nettoyé des voitures dans la ZUP pour financer la grève, déclenchée par les femmes qui entendaient toucher autant que leurs collègues masculins. Mais Nicole est formelle : malgré ce qu’a pu vivre cette entreprise, notamment durant l’ère Tapie, jamais elle n’avait connu un tel conflit. Aussi long. Aussi agité.
Air Lib : le gouvernement espère limiter la casse sociale
Gilles de Robien a reçu hier les patrons des grandes entreprises de transport pour les convaincre d’embaucher les salariés d’Air Lib en cas de dépôt de bilan. De son côté, la direction de la compagnie affirme qu’une solution est encore possible avec Imca
LE GOUVERNEMENT, confronté depuis plusieurs semaines à une montée des plans sociaux, cherche à limiter la casse chez Air Lib. Du côté du ministère, on considère que le dépôt de bilan de la deuxième compagnie aérienne française avant la fin de la semaine ne fait plus guère de doute. Les dirigeants d’Air Lib, eux, veulent croire qu’une solution est toujours possible.
les salariés d'Alcatel veulent sauver leurs emplois
C ET APRÈS-MIDI, les salariés d’Alcatel Câble France, spécialisé dans la production de fibres optiques, manifesteront dans les rues de Conflans-Sainte-Honorine. Ils protestent contre la fermeture de l’usine et le licenciement de pratiquement tous les salariés du site. « Le plan de sauvegarde de l’emploi qui nous a été présenté est pour nous une injure.
Les salariés de Steli à Tonnerre veulent « Etre des partenaires »
« Nous serons reçus par le préfet de l’Yonne d’ici une dizaine de jours. » Michel Rendonnet, élu du comité d’entreprise (CE) et délégué du personnel Force ouvrière de Steli (Thomson), regrette cependant, au nom des élus du CE (FO, CGT, CGC) que « ceux-ci soient toujours reçus séparément ». Ainsi, les représentants du personnel de l’entreprise d’électronique de Tonnerre « n’étaient pas présents lors de la signature du protocole d’accord signé mercredi soir, entre l’Etat et Thomson, pour la réindustrialisation du Tonnerrois, suite à la cessation d’activités du site » (lire notre édition d’hier). « Nous demandons à être considérés comme des partenaires à part entière ».
Les avions d'Air Lib définitivement au sol
Le candidat à la reprise néerlandais a jeté l’éponge hier, non satisfait de l’offre faite par Airbus pour l’achat d’avions. Par conséquent, le gouvernement n’a pas renouvelé la licence d’exploitation. Le tribunal de commerce statuera dans les prochains jours.
Si vous aviez des billets pour prendre un avion de la flotte d’Air Lib ce jeudi, inutile de vous rendre à l’aéroport. Il ne décollera pas. Cette nuit, les ultimes négociations sur le sauvetage de la compagnie aérienne française ont échoué.