La France peut-elle agir face à l'accélération des délocalisations ?

Faut-il avoir peur des délocalisations ? La menace que les entreprises quittent le territoire français pour s’implanter dans des pays où les coûts de main d’oeuvre sont moins chers et les règles de travail plus flexibles ­ notamment en Europe centrale ­ nourrit les angoisses. Elle est revenue, lancinante, tout au long du débat entre 80 jeunes Français et le président de la République, jeudi 14 avril sur TF1.
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Plusieurs entreprises négocient l'évolution de l'emploi des plus de 50 ans

Faute de pouvoir encore recourir aux préretraites, EADS, qui vient de signer un accord, Axa ou encore Renault modifient progressivement leur gestion des fins de carrière .

Sans attendre le résultat de la négociation interprofessionnelle sur l’emploi des seniors (Le Monde du 12 mars), plusieurs entreprises ont engagé des négociations sur ce thème. Chez EADS, elles ont même récemment abouti. Quatre syndicats ont signé un accord avec la direction. Le cinquième, la CGT, ne s’y est pas joint, justement parce qu’il s’oppose à ce qu’un accord d’entreprise précède une négociation nationale.
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Ce que vaut vraiment votre comité d'entreprise

SOIXANTE BOUGIES ! C’est aujourd’hui l’anniversaire de la création des comités d’entreprise. Si certains ont su se maintenir en pleine forme, d’autres ont pris un petit coup de vieux et ont oublié de se renouveler… Serait-ce le cas du vôtre ? Voici cinq questions* pour juger la qualité de votre CE.

1 Votre CE tient-il compte des évolutions de la vie des salariés ?
Lorsqu’ils ont été créés par le général de Gaulle, le 22 février 1945, les CE ont d’abord rempli des missions vitales : aider les salariés à se loger et à se nourrir. C’est l’époque des « comités patates ». Il faut attendre la fin du rationnement, en 1949, pour qu’ils se spécialisent dans les activités de loisirs, les villages-vacances, les colonies et le théâtre populaire… Aujourd’hui, la plupart des salariés peuvent accéder à des offres touristiques et culturelles par leurs propres moyens. Progressivement, les CE se concentrent sur le développement de services de proximité qui font gagner du temps aux salariés (service de pressing, de révision de voiture, crèches d’entreprise…) et la lutte contre la « fracture numérique » – les CE peuvent être un lieu de vulgarisation de l’outil informatique.

2 Est-il innovant ?
La plupart des CE sont pauvres. Ce n’est pas une raison pour proposer tous les ans l’éternel panier garni qui ne fait plaisir à personne. Certes, les places de cinéma, les entrées de parcs de loisirs, les bons d’achats et le spectacle de fin d’année restent les produits phares. Mais des centaines de CE se sont convertis aux baptêmes de Porsche ou de parachute, à l’accrobranche, au karting ou au paintball, à des « forfaits bien-être »… Très tendances : le matériel de bricolage et de décoration, ainsi que les dons à des oeuvres caritatives.

3 Communique-t-il correctement ?
Aux affiches sur un panneau et aux permanences au bout du couloir se substituent désormais catalogues, sites Intranet et bornes interactives…

4 Est-il équitable ?
Tout le monde doit pouvoir y trouver son compte. Certaines prestations ne sont attribuées que sous condition de revenu ou en fonction de la situation de famille des salariés. A contrario, des critiques s’élèvent parfois pour dénoncer les « privilégiés », les habitués des voyages au bout du monde inscrits avant même que l’information ne soit diffusée…

5 Défend-il bien vos intérêts ?
Etre un bon élu, cela s’apprend. Les CE disposent d’un budget pour se former à cette fonction et être en mesure de vous défendre au mieux. N’oubliez pas que les CE sont chargés de contrôler « la marche générale de l’entreprise ». De la formation aux plans sociaux. En aucun cas pour défendre les intérêts de leur « boutique syndicale » (la moitié des CE sont syndiqués) durant les deux années de leur mandat, mais pour être « l’expression collective des salariés ».

* Etablies avec le concours de Christian Dufour, directeur adjoint de l’Ires (Institut de recherches économiques et sociales), Christian Sciboz, responsable des formations chez Forma CE, Sandra Le Grand, PDG de Canal CE, et François Derradi, du site www.comite-dentreprise.com
Article paru dans Le Parisien du 22/02/2005

Créés il y a soixante ans, les comités d'entreprise gèrent 11 milliards d'euros

Des réductions sur des tickets de cinéma ? Un voyage au ski avec les collèges ? Des conseils juridiques ? Un séminaire de formation ? L’arbre de Noël des enfants ? Des négociations avec la direction sur l’emploi dans l’entreprise, la participation ou le montant des tickets restaurant ? Pour les onze millions de salariés français qui bénéficient de ces prestations, la journée sera l’occasion de fêter un soixantième anniversaire : celui des comités d’entreprise.

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Les comités d'entreprises ont 60 ans

Souvent associés aux yeux du grand public à l’arbre de Noël ou aux voyages des salariés, les comités d’entreprises, qui fêtaient mardi leur 60 ans, ont vu leur rôle s’accroître dans le domaine économique, y compris au niveau européen.

Le 22 février 1945, une ordonnance signée par le général De Gaulle créait les comités d’entreprises, composés de représentants du personnel et du chef d’entreprise.
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Borloo propose un arsenal de mesures pour développer les services à la personne

Il veut renforcer les droits des salariés du secteur.

L’objectif est ambitieux : créer 500 000 emplois en trois ans. Avec quelques semaines de retard sur son calendrier initial, le ministre de la cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, a présenté, mercredi 16 février, en conseil des ministres, son plan pour le développement des services à la personne. Il prévoit, entre autres, un arsenal de mesures fiscales et sociales.

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La SNCF pourrait supprimer 2.330 postes de vendeurs sur trois ans

La direction de la SNCF, qui prévoit de supprimer 460 postes de vendeurs cette année, pourrait aller plus loin dans cette voie. Elle a présenté mercredi en comité central d’entreprise un projet de 1.870 rédéploiements au sein de son réseau de distribution Grandes lignes pour 2006 et 2007, en raison de la «mutation» en matière de vente des billets.
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