Catégorie : Social

Au vingtième jour de conflit à la SNCM « contre les menaces de privatisation » et à la veille du conseil d’administration qui doit décider lundi de l’avenir de la compagnie maritime, la situation de l’entreprise reste mal engagée. Des échanges ont toutefois eu lieu au cours du week-end entre les organisations syndicales et le gouvernement, qui a expliqué avoir répondu à « plusieurs demandes de précisions ».
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INDUSTRIE Salins, premier producteur de sel en France, est poussé à réduire sa production en Camargue. Un enjeu social, industriel et environnemental pour l’économie locale.

DEPUIS quelques semaines, la tension est palpable à Salins-de-Giraud, un petit bourg d’un millier d’habitants au coeur de la Camargue.

Le groupe Salins (270 millions d’euros de chiffre d’affaires) qui possède, avec les Salins de Giraud, l’un des plus importants sites de production de sel en France, prépare une profonde restructuration. Un comité d’entreprise extraordinaire s’est tenu hier mais n’a pas rassuré les cent-quarante-quatre salariés.
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Les stagiaires avaient décidé de se faire entendre, mardi 4 octobre, au milieu de la manifestation parisienne. L’un des organisateurs, Eric, 30 ans, s’était affublé d’une cape rouge et de lunettes de parachutiste. Son personnage était déjà tout trouvé : « Je suis Super-stagiaire, l’idéal des entreprises en matière d’embauche. Avec un mini-salaire, je fais le maximum. » A côté de lui, sont rassemblés une dizaine de jeunes gens s’apprêtant à « défiler avec un masque blanc sur le visage et des banderoles qui nous étranglent… pour symboliser l’asservissement volontaire des stagiaires ».
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Le Premier ministre Dominique de Villepin a une nouvelle fois défendu mardi le plan de sauvetage de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM), estimant que cette proposition était « respectueuse de tous les salariés ».
« Pouvions-nous attendre davantage pour agir? La réponse à cette question est non compte tenu de la situation catastrophique de cette entreprise », a-t-il lancé lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, rappelant que la SNCM était « au bord du dépôt de bilan ».
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Lundi, les syndicats et la direction de Flextronics ont confirmé le licenciement des salariés du site de Laval. « A la suite de la fermeture du site, 503 salariés vont être licenciés. Les 200 premiers recevront leur lettre de licenciement le 2 novembre, 50 personnes le 2 décembre, et les derniers fin décembre », a précisé Anthony Bichot, délégué CGT du sous-traitant électronique Flextronics, spécialisé dans la téléphonie mobile. « Nous avons confirmé notre désengagement », a ajouté le directeur de l’usine, Patrick Brunet, à l’issue d’une réunion entre la direction et les syndicats.

Les salariés s’attendaient à cette décision. En mai, les syndicats avaient été alertés de la possible fermeture du site par un document interne confidentiel de la direction.
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Le traiteur parisien a intégré en un temps record 330 anciens salariés des sites Fauchon, et ce sans lésiner sur les contacts avec les nouveaux venus.

En marge de sa visite à Montry (Seine-et-Marne), le premier ministre Dominique de Villepin a déclaré vendredi 30 septembre que le gouvernement ne pouvait pas « aller plus loin » dans le montage financier, en raison « des contraintes juridiques » imposées par Bruxelles.

Le groupe DaimlerChrysler a annoncé, mercredi 28 septembre, la suppression de 8 500 emplois au sein de sa filiale Mercedes, à l’issue d’un conseil de surveillance. Les détails du plan ont été présentés jeudi matin, lors d’une assemblée générale des salariés à Sindelfingen, près de Stuttgart, le siège historique de Mercedes, à laquelle Dieter Zetsche, le nouveau patron de la marque ­ et futur président du groupe ­, devait assister.
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Huit mois après l’arrivée d’Edouard de Rothschild dans le capital de Libération , le quotidien est toujours en difficulté. Serge July, PDG de Libération , a annoncé lundi 26 septembre au personnel qu’un « projet d’optimisation de l’organisation » du journal était en cours. Il a précisé que tous les actionnaires étaient d’accord pour tenter de réduire les coûts et améliorer l’organisation. Des propositions seront faites d’ici début novembre, a précisé M. July. Un comité d’entreprise, qui était déjà programmé, doit avoir lieu jeudi 29 septembre.
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La direction de Chronopost, filiale du groupe La Poste, a annoncé lors de son comité d’entreprise réuni lundi « la suppression de plus de 300 emplois en France », a annoncé mercredi la CFDT-Postes et Télécommunications dans un communiqué.
Selon cette fédération syndicale, ces suppressions emplois sont envisagées dans le cadre du projet de restructuration « Energie 2007 » de Chronopost qui, selon la CFDT, a « privilégié ces derniers mois la désinformation et la casse de l’emploi plutôt que la recherche de solutions alternatives aux licenciements ».
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L’industrie automobile allemande vit désormais au rythme des suppressions d’emplois. Après Opel et Volkswagen, c’est au tour de Mercedes de confirmer le lancement d’un plan social. De sources proches de l’entreprise, le constructeur prévoit de supprimer quelque 5 000 postes sur les 160 000 basés en Allemagne. Considéré autrefois comme la «machine à cash» de DaimlerChrysler, sa maison mère, Mercedes a vu sa rentabilité s’effondrer.
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Les procédures de reclassement doivent être présentées au comité d’entreprise, mercredi 28 septembre
La direction de La Samaritaine et les syndicats sont parvenus à un premier accord pour faciliter les procédures de reclassement. Les employés du grand magasin, fermé pour six ans, en juillet dernier, pour des travaux de remise aux normes de sécurité, pourront occuper des postes de comptables, de vendeurs ou de magasiniers au sein du groupe LVMH, principalement au Bon Marché et chez Sephora. Ces accords feront l’objet d’une présentation au comité d’entreprise, mercredi 28 septembre.
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