Le marché de l’ancien reste actif, mais des signes d’essoufflement apparaissent.
Début juillet, une pluie de statistiques tombait sur l’immobilier. En tête et toujours confiants, les notaires parisiens considèrent que le marché dans la capitale se stabilise sans heurt, à un niveau élevé. « Dans une conjoncture agitée, l’immobilier conserve sa place de valeur refuge », commente Béatrice Créneau-Jabaud, présidente de la Chambre des notaires de Paris. Elle reconnaît toutefois que les prix sont arrivés à un niveau limite au premier trimestre 2002 : en augmentation de 0,5% sur trois mois et de 7,4% sur un an, le mètre carré parisien coûtait alors en moyenne 3 218 euros. D’après le journal De particulier à Particulier, les premières baisses sont intervenues au cours du second trimestre 2002, dans les Ier, XIIe, XIIIe et XIXe arrondissements. Elles s’accompagnent d’un petit accroissement des marges de négociation (3,5% contre moins de 3% le trimestre précédent) et des durées de vente, qui dépassent désormais sept semaines.