Il est institué à la charge de l’employeur une taxe sur les contributions des employeurs et des organismes de représentation collective du personnel versée au profit des salariés pour le financement des prestations complémentaires de prévoyance.
Selon la Cour de Cassation dans un arrêt rendu le 11 juillet 2002, la Caisse régionale d’assurance maladie ne peut réclamer à son comité d’entreprise le remboursement de la part, assise sur les contributions des organismes de représentation collective du personnel, de la taxe instituée à la charge de l’employeur et au profit du fonds de solidarité vieillesse, car l’employeur, qui a la charge de la taxe, ne dispose pas de recours contre son comité d’entreprise.
Catégorie : Juridique
Au Sénat, le contrat-jeune prend un coup de libéralisme
L’esprit du projet de loi de Fillon, voté hier, a été dénaturé.
Comment calmer les ardeurs d’une majorité sénatoriale dopée par la victoire de la droite ? C’était hier après-midi la principale préoccupation de François Fillon, qui défendait son projet de «contrat-jeune» au Sénat. Le ministre des Affaires sociales et du Travail a profité de l’occasion pour annoncer que l’assouplissement des 35 heures et l’harmonisation des Smic feraient l’objet d’un texte en octobre. Puis il a défendu son projet, qui propose d’exonérer totalement de charges pendant deux ans (partiellement la troisième année) les PME qui embaucheront des jeunes de 16 à 22 ans peu qualifiés.
L'avantage inédit du contrat jeunes
L’Etat pourra rembourser à l’entreprise plus qu’elle ne verse aux Urssaf.
Le contrat jeunes allégera les charges sociales patronales. Mais il financera aussi, dans certains cas, une petite partie du salaire net. L’Etat versera à l’employeur d’un jeune de moins de 22 ans privé du bac une somme forfaitaire de 225 euros par mois au niveau du Smic. Or il ne reste que 179,55 euros de charges à acquitter pour une entreprise nouvelle, et 208,91 euros pour une entreprise passée aux 35 heures avant le 30 juin 1999. Le débat entre baisse des charges et baisse de l’impôt sur le revenu, en 2003, va s’ouvrir à l’Assemblée dès la discussion sur le collectif budgétaire, affirme le rapporteur général du budget, Gilles Carrez.
source : www.latribune.fr
Contrepartie financière pour la clause de non-concurrence
Opérant un revirement de jurisprudence, la chambre sociale de la Cour de cassation soumet dorénavant la licéité de la clause de non-concurrence à l?existence d?une contrepartie financière. Dans une série d?arrêts rendus le 10 juillet dernier, la Haute juridiction précise non seulement cette nouvelle exigence mais rassemble, dans un attendu de principe, l?ensemble des conditions de validité d?une telle clause.
La taxe pour les prestations prévoyance
L’employeur ne dispose pas du recours contre son CE concernant la taxe pour les prestations prévoyance.
Dans une affaire soumise à la Cour de Cassation, la Caisse régionale d’assurance maladie avait réclamé à son comité d’entreprise le remboursement de la part, assise sur les contributions des organismes de représentation collective du personnel, de la taxe instituée à la charge de l’employeur et au profit du fonds de solidarité vieillesse.
Dans un arrêt du 11 juillet 2002, la Cour rappelle qu’il est instituée à la charge de l’employeur une taxe sur les contributions des employeurs et des organismes de représentation collective du personnel versée au profit des salariés pour le financement des prestations complémentaires de prévoyance. Dès lors il résulte de l’article L137-1 du Code de la sécurité sociale que l’employeur, qui a la charge de la taxe, ne dispose pas de recours contre son comité d’entreprise.
Maintien du salaire net en cas de maladie dans la métallurgie
La Cour de cassation, dans un arrêt en date du 4 juillet 2002, retient comme base de calcul du complément de salaire, prévu par les accords nationaux de la métallurgie et que l’employeur doit verser au salarié en arrêt maladie, le montant net des indemnités journalières (IJ) de sécurité sociale.
Elle confirme ainsi la position adoptée par les juges du fond (v. Bref social n° 13266 du 30 octobre 2000) et donne raison à la Fédération générale des mines et de la métallurgie CFDT. L’UIMM défendait devant la Cour de cassation son propre mode de calcul du complément de salaire dû par l’employeur en cas de maladie, que n’avaient pas validé les juges d’appel. Le débat portait sur l’application de l’article 7 de l’accord de mensualisation de la métallurgie du 10 juillet 1970 et de l’article 16 de la CCN des ingénieurs et cadres du 13 mars 1972 garantissant au salarié malade « le salaire net qu’il aurait perçu s’il avait effectivement travaillé », depuis l’entrée en vigueur de la CSG et de la CRDS, applicables (à des taux différents) sur les revenus d’activité et de remplacement.
Licenciements économiques :Mieux prévenir, moins licencier
La loi de modernisation sociale publiée le 17 janvier 2002 introduit un certain nombre de mesures inédites en matière de licenciements économiques.
Elle octroie de nouvelles obligations à l’employeur et renforce les pouvoir des représentants du personnel.
Modalités pratiques pour les élus du CE
Pour la seizième année consécutive, le CECOM se tiendra au Parc Chanot. Le salon est ouvert le mercredi 27 de 9 à 18 heures et le jeudi 28 mars de 8 heures 45 à 17 heures. L’entrée y est gratuite ainsi que la participation aux conférences et ateliers. Des possibilités de parking seront assurées sur place. Au sein du salon, un restaurant accueillera les visiteurs.