La Commission de l’informatique et des libertés dénonce les sociétés abusant de l’e-mail pour leurs publicités sauvages. Mais les vendeurs de logiciels qui alimentent le spam (les « massmailers » et les aspirateurs d’adresses) sont aussi sur la sellette.
«C’est l’arme du pauvre», se lamente Fabrice Halini, fondateur de la société parisienne Alliance Bureautique Service (ABS), épinglée la semaine dernière par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). «Il y a en France une foultitude d’entreprises pour lesquelles le spam est le seul moyen de se faire connaître…»