Catégorie : Actualité

LE GOUVERNEMENT donne-t-il d’une main ce qu’il reprend de l’autre ? Champion des baisses d’impôts, mais champion, aussi, des hausses de taxes ? Force est de constater que, si Jean-Pierre Raffarin vient d’accORDER aux contribuables une remise de 5 % de l’impôt sur le revenu de 2002, le consommateur fait dans le même temps face à une rafale de hausses de ses factures d’essence, de métro, de téléphone, de redevance TV, d’électricité et probablement de courrier.
Sans compter qu’en octobre, lorsque ce même contribuable découvrira le montant final de son impôt sur le revenu, il aura la mauvaise surprise de recevoir, à quelques jours près, un relevé des impôts locaux accrus de 2 % en moyenne.

Au terme d’un vif débat avec la gauche, l’Assemblée adopte la baisse de 5 % de l’impôt sur le revenu.
Alain Lambert, ministre délégué au budget, a annoncé par erreur qu’une hausse de 5 % serait accordée aux bénéficiaires non-imposables de la prime pour l’emploi.
Après la succession d’accrochages qui l’ont opposé au ministre des finances Francis Mer, Alain Lambert, ministre délégué au budget, a de nouveau trébuché, jeudi 18 juillet au soir, à l’occasion de la présentation de son collectif budgétaire devant les députés.

La Commission veut faire baisser les prix des voitures et des réparations. Les constructeurs s’inquiètent du contrôle de leurs réseaux.

Vente et après-vente seront dissociées. Les concessionnaires pourront représenter des marques différentes et, à terme, multiplier les points de vente. Pour les constructeurs, la baisse des tarifs ne pourra se réaliser qu’au prix d’une harmonisation fiscale dans l’Union européenne. L’ensemble de ces nouvelles dispositions sera applicable à partir du 1er octobre 2002.

source : www.latribune.fr

Dernière réaction en date au projet de loi qui devait être adopté mercredi en conseil des ministres, l’avis défavorable de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, qui désapprouve notamment les dispositions sur le droit pénal des mineurs.

Le texte voté sous Lionel Jospin révèle, à l’usage, ses limites. Mais le nouveau gouvernement, qui craint une rentrée sociale agitée, hésite à le réformer en profondeur, comme le souhaite le Medef. Près de 85 % des suppressions d’emplois se font en France en dehors des procédures collectives.

Selon Promotelec, 7 millions de logements existants sont équipés d’installations électriques qui, en raison de leur vétusté, ne répondent plus aux utilisations actuelles. En clair, elles ne sont plus sûres.

Le paradoxe est complet. La contradiction paraît totale. « Nouvelle gouvernance » en bandoulière, Jean-Pierre Raffarin n’a de cesse de fustiger cette « obsession de la loi », cette « inflation législative » qui entrave les énergies de la société et suscite, en cascade, mille paperasseries, tracasseries et bureaucraties. Le chef du gouvernement l’a redit le 3 juillet dans sa déclaration de politique générale : « La vie des Français est devenue bien compliquée et l’Etat n’a pas contribué à la simplifier avec des lois trop nombreuses, une intervention trop fréquente, des procédures trop complexes. »

Le projet de loi d’amnistie sera étudié par les députés mardi 9 juillet. La droite est soupçonnée de vouloir profiter de l’occasion pour solder un certain nombre d’affaires.

La Société Générale fera payer des retraits d’argent effectués auprès d’un distributeur concurrent. D’autres banques devraient suivre, au grand dam de la Commission européenne.

Le nouveau navire amiral de la Sncm, a pu enfin quitter Marseille, vendredi soir, pour sa première traversée. Le navire qui devait débuter sa desserte de l’Ile de Beauté, mardi dernier, a connu d’abord quelques difficultés techniques auxquelles se sont greffées ensuite des revendications sociales.
Celles-ci portaient sur le nombre des navigants, l’équipage prévu (156 hommes) par la direction ayant été contesté par la CGT marins. Bilan : 4 jours perdus et 4 membres supplémentaires d’équipage gagnés.

source : tourmag

Sa première mission d’urgence sera de résoudre les problèmes de trésorerie du groupe
Tout avait été réglé en petit comité ces derniers jours. La passation de pouvoir lors du conseil d’administration de Vivendi Universal, mercredi 3 juillet, s’est déroulée sans anicroche. Le conseil a acté le départ de Jean-Marie Messier, qui avait choisi de ne pas être présent.

Le sort du PDG du groupe francoaméricain est scellé. Les administrateurs doivent entériner demain sa démission.

Poussé vers la sortie par ses actionnaires américains, les marchés et dernièrement les politiques, Jean-Marie Messier doit présenter sa démission demain lors d’un conseil d’administration extraordinaire. Jean-René Fourtou, ancien président de Rhône-Poulenc, est pressenti pour lui succéder. Avant même l’annonce officielle, le marché a salué le départ imminent de J2M, l’action a gagné hier 9,23 %.