29 juin 11 novembre 2002
La Florence des Médicis abrita une dynastie de sculpteurs, les Della Robbia, qui doit son renom à la terre cuite émaillée, un procédé qu’elle mit au point et dont elle garda longtemps le monopole. De nombreuses églises et monuments de Toscane ou d’Ombrie en conservent de très beaux exemples. Au début du XIXe siècle, les collectionneurs furent séduits par les sculptures « robbiesques » : éclat des coloris, douceur du modelé, madones, anges ou saints, empreints de la spiritualité très humanisée des Franciscains. En 1862, l’acquisition, à Rome, par Napoléon III, d’une partie de la collection du marquis Campana fit entrer un grand nombre de ces pièces au Louvre avant qu’elles ne soient partiellement dispersées dans un certain nombre de musées français. Parmi les plus belles et les plus significatives, cinquante sont réunies dans l’exposition : de la statuette à la sculpture monumentale en passant par l’élément architectural, l’objet liturgique ou le retable.