Le licenciement pour faute grave n’est pas incompatible avec un geste financier envers le salarié, du moment qu’on lui a fait quitter son poste.
Nombreux sont les employeurs qui ne sauraient répondre si, à brûle-pourpoint, on leur demandait quelle est la définition de la faute grave. La plupart tenterait de s’en tirer en donnant une liste des manquements qui peuvent être regardés comme tels, le vol, l’abandon de poste, les injures, les retards, etc.
C’est étrange car la faute grave fait depuis longtemps l’objet d’une définition jurisprudentielle : un manquement « qui, par son importance, rend impossible le maintien du salarié dans l’entreprise pendant la durée même limitée du préavis » (Cass. Soc., 2 févr. 2005).
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