[color=993300]A Hérimoncourt, les pièces détachées s’envolaient à la chaîne[/color]
l’enquête a été menée en toute discrétion. A l’usine Faurecia d’Hérimoncourt (Doubs), un site d’environ 500 salariés qui produit et rénove des pièces de moteur, on a d’abord vu défiler des gendarmes. Avant l’enchaînement : dénonciations, salariés menottés, gardes à vue, perquisitions. «L’ambiance s’est tout de suite dégradée», raconte un syndicaliste. «On n’a pas eu beaucoup d’informations fiables et vérifiables, ajoute un second. Lors des comités d’entreprise, la direction s’est toujours retranchée derrière l’enquête judiciaire.»