Il est urgent de rétablir l’équité entre les salariés du public et ceux du privé, en portant la durée de cotisation des salariés du public au niveau de celui des salariés du privé et en harmonisant les modes de calcul des pensions», affirme sans surprise M. Sarkozy. Il ne reprend pas sa revendication d’allonger la durée de cotisation pour le privé, mais se cale ainsi sur la position du gouvernement. Une manière, sans doute, de procéder par ordre et d’attendre que le verrou ait sauté pour réaliser le programme complet.
Cependant, il ne manque pas de montrer qu’il s’intéresse au sort des salariés du privé: «Nous partageons l’objectif d’augmenter le taux d’activité des plus de 55 ans. Nous avons avec nos partenaires syndicaux [la CFDT, principalement, FO et CGT ayant refusé] d’ores et déjà donné plusieurs signaux dans ce sens: la suppression de l’ARPE [préretraite contre embauche], à laquelle est venu s’ajouter le recul de 55 à 57 ans de la préretraite UNEDIC». Mais cette sollicitude ne va pas jusqu’à envisager de mettre un terme à l’actuelle série de licenciements.
source : FO