Trois cent quatorze licenciements sont prévus sur 424 salariés. Et ceux-ci dans des conditions difficiles, avec des primes dégressives, des reclassements à des postes inférieurs », explique un représentant du syndicat Force ouvrière. Un autre ajoute : « Nous étions 650 début 2002. Depuis, près de 250 personnes sont parties en retraite anticipée ou en départs négociés. Ces derniers se sont faits dans des conditions plus avantageuses que celles que l’on nous propose actuellement », poursuit un autre. Ce plan prévoit également le transfert d’une trentaine de salariés sur le site de Douvrin (Pas-de-Calais). Soixante administratifs devraient rester sur place. Cette annonce, qui devrait être officialisée lors du comité central d’entreprise à Calais (Pas-de-Calais) le 13 février, a provoqué une vive tension au sein de l’usine. « Les gens sont très remontés. Ils ont l’impression d’être oubliés », poursuit un syndicaliste. Les différentes entrevues au ministère de l’Industrie, à la région, tout comme en mairie sont restées jusqu’alors sans réponse. « Ces initiatives n’ont eu aucun retour. Nous allons relancer tous ces interlocuteurs. Nous voulons savoir comment se positionnent les politiques, savoir s’ils nous soutiennent et de quelle manière ils peuvent nous aider. » A l’issue de leur manifestation, une délégation des salariés devrait rencontrer le maire (PS) Philippe Esnol. Ils demandent un plan d’urgence de protection du personnel.
source : leparisien.com