Le groupe néerlandais IMCA, seul repreneur potentiel, n’a « pas voulu signer le projet de protocole » et, par conséquent, le ministre des Transports n’a pas renouvelé la licence d’exploitation de la compagnie qui expirait mercredi. Désormais, il appartient au tribunal de commerce de décider du sort de la flotte et des 3200 employés liés à l’activité d’Air Lib et de ses filiales.
« Terriblement déçus »
Une dernière fois cette nuit, IMCA a cherché à obtenir de l’avionneur européen Airbus des faveurs tarifaires pour le renouvellement de la flotte d’Air Lib. En vain. Les Néerlandais conditionnaient notamment la reprise d’Air Lib à l’achat à un bon prix de 29 A319 destinés à renouveler sa flotte.
« Nous sommes terriblement déçus », a commenté le vice-président du groupe batave, soulignant qu’IMCA avait « un excellent accord avec le gouvernement » et avait également réussi à trouver un accord avec le personnel d’Air Lib.
Promettant de « se battre pour reclasser le personnel », Gilles de Robien a promis qu’il allait « recevoir les représentants du personnel » d’Air Lib et a évoqué la possibilité de passerelles avec d’autres compagnies aériennes, Air France notamment.