Le cortège, qui a réuni 700 personnes selon la CGT et 350 selon la police, est parti du site de production pour se rendre à la direction générale de l’entreprise, où une délégation de l’intersyndicale (F0-CFTC-CGC-CGT-CFDT) a été reçue.
« La direction a confirmé que le plan social n’était pas remis en cause par l’incendie de Stocamine ainsi que l’ouverture de négociations sur le sort entre autres de 350 salariés en chômage technique après cet incendie et sur celui des sous traitants », a indiqué Aimé Sense, délégué CGT.
L’incendie au centre de stockage souterrain de déchets ultimes de Stocamine voisin, qui s’était déclaré le 10 septembre, a accéléré la fin de l’extraction de minerai, annoncée officiellement jeudi dernier et qui était initialement programmée pour avril 2003.
Les négociations sur les nouvelles modalités de départ de ces salariés et pour les sous traitants s’ouvriront le 30 octobre dans l’optique d’une conclusion d’ici fin novembre, avant le prochain conseil de surveillance, selon M. Sense.
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