Christine Sanchez et Jean-Pierre Maïsterra, conseillers municipaux communistes ne sont pas tendres avec les responsables de l’entreprise: « certaines entreprises narbonnaises ont voulu se donner une image moderne autour d’un dynamisme industriel, mais en instituant une chape sur leurs réalités anti-sociales et anti-syndicales. La loi, le droit, le respect, ils ne connaissent pas. C’est le cas aux Ateliers d’Occitanie. Aujourd’hui, ces salariés révèlent au grand jour des vécus d’exploitation qu’on aimerait imaginer d’un autre âge, d’un autre temps. Bas salaires généralisés, harcèlement et sanction contre un élu du personnel, non-respect du code du travail et des règles d’hygiène. Nous exprimons le soutien des communistes à la lutte de ces employés ».
DANS LE PUBLIC AUSSI
Même dans le public, et le secteur hospitalier, le malaise est présent. Ainsi FO annonce pour le 18 octobre une rencontre avec M. Mattei, ministre de la santé: « que les pouvoirs publics écoutent enfin les demandes exprimées par les conseils d’administration de chaque établissement hospitalier audois pour permettre enfin de mettre en place une réduction du temps de travail synonyme de progrès social ».
Le syndicat CGT Comurhex s’interroge lui sur l’avenir de l’industrie chimique dans le Narbonnais: « Nous demandons l’ouverture d’une table ronde avec tous les acteurs de la vie économique de la cité, afin de fixer toutes les opportunités favorisant le développement de nos activités créatrices d’emplois dans le respect des règles de sécurité et environnementales, finaliser et garantir une industrie chimique au service de tous. ».
source : www.ladepeche.com