Faute d’avoir supprimé les 35 heures, ce que réclamaient les libéraux de l’UMP, Nicolas Sarkozy a choisi d’accélérer leur « détricotage », en faisant sauter les mailles une à une. Cette stratégie définie en 2003 par François Fillon, alors ministre des affaires sociales de Jean-Pierre Raffarin, et poursuivie par Dominique de Villepin, présente l’avantage de ne pas heurter de front les syndicats, ni le patronat, longtemps réservé sur la suppression des 35 heures. Mais elle a l’inconvénient d’aboutir à des dispositifs qui s’empilent, se font concurrence et deviennent ingérables.
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