Il faut vraiment une clause expresse pour que les garanties de prévoyance ou de retraite supplémentaire fassent partie du contrat de travail.
Si l’on compare avec les pays anglo-saxons, notamment la Grande-Bretagne, le régime de retraite obligatoire français assure – peut-être faut-il déjà dire « assurait » – une couverture très correcte, ce qui explique pourquoi il n’est pas dans notre culture de regarder les systèmes de retraite et de prévoyance comme des éléments de notre rémunération, à faire impérativement figurer dans notre contrat de travail. Les Anglais ont la démarche inverse et, quand ils sont sur le point d’être embauchés, s’inquiètent de savoir s’ils seront « contracted in », ce qui veut dire qu’ils bénéficieront d’un régime de retraite financé par l’entreprise, ou « contracted out », ce qui signifie qu’ils devront financer seuls leurs avantages de retraite, et ils trouvent normal qu’on leur propose un salaire moins élevé dès lors qu’ils sont « contracted in ».
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