De la fenêtre de sa chambre, Hafida Sadek, 47 ans, aperçoit le Palais Brongniart et ses imposantes colonnes grises. La pièce est lumineuse, haute de plafond et recouverte d’une épaisse moquette. En habitant à quelques enjambées de la Bourse de Paris, cette mère de famille pourrait, de prime abord, passer pour une privilégiée, compte tenu de la cherté des loyers dans ce secteur de la capitale. C’est tout l’inverse.
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