Année : 2006

L’usine Michelin à Roanne (Loire) est fermée jusqu’à samedi 13 mai, 5 heures. Son directeur, Damien Destremau, a pris cette décision, mardi 9 mai, à l’issue d’un comité d’entreprise (CE) extraordinaire. Les 930 salariés du site ont été mis en congé pour trois jours.

M. Destremau a estimé que la production – des pneumatiques pour des berlines haut de gamme – ne peut plus être assurée faute d’approvisionnement en matières premières. Depuis le 4 mai, environ 150 grévistes bloquent le flux des camions (Le Monde du 10 mai).
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Malgré la fatigue qui se fait sentir après quatre semaines de grève, les salariés de France Soir ont revoté, lundi 8 mai, la poursuite du mouvement. Les journalistes qui occupent les locaux du quotidien protestent contre la décision du tribunal de commerce de Lille, qui a désigné Jean-Pierre Brunois et Olivier Rey comme repreneurs. Leur plan prévoit de licencier 61 salariés et 22 pigistes sur les 112 rédacteurs.
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Des barrages aux sorties de l’usine. Des piquets de grève. Des pneus en feu. Le site de Michelin à Roanne (Loire), qui emploie 930 personnes, est sous tension. Un peu moins de 200 salariés sur les 480 personnels de la fabrication sont en grève illimitée depuis jeudi 4 mai, à l’appel de Sud et de la CGT, pour s’opposer aux nouvelles conditions de travail voulues par la direction.
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Les syndicats, le patronat et le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, devaient signer en grande pompe, mardi 9 mai, une série de mesures pour réformer le marché du travail espagnol. L’accord avait été conclu le 4 mai à l’issue de quatorze mois de négociations. L’ensemble n’a sans doute pas l’ampleur qu’auraient souhaité lui donner, chacun avec ses priorités, les trois protagonistes, mais il a le mérite de mettre à profit l’expansion continue du taux d’activité et la baisse du chômage pour tenter de remédier à la plaie du marché espagnol : la précarité des contrats de travail.
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Des salariés bloquent les accès de l’usine Michelin à Roanne (Loire) depuis jeudi soir à l’appel de Sud et de la CGT pour réclamer l’ouverture de négociations sur les salaires. Les revendications portent notamment sur les charges de travail et la dénonciation d’un plan social prévoyant la suppression de 46 postes. Plusieurs dizaines de grévistes qui font brûler des pneus et des palettes devant l’entrée principale de l’usine, interdisent l’entrée et la sortie aux camions mais laissent les salariés non-grévistes accéder à leur poste de travail.
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La reprise des actifs de Sogem à Paimboeuf (Loire-Atlantique) par Pierre-Marie Guérin va s’accompagner du licenciement de 61 de ses 98 salariés. Le groupe familial conçoit et fabrique des lignes de production et d’emballage pour l’agroalimentaire, en particulier pour les secteurs de la biscuiterie et de la chocolaterie.
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77% des salariés de la SNCM ont voté pour le projet social des repreneurs de la SNCM et 23% contre, a-t-on appris mercredi de sources syndicales. Quant à la participation, 73% des 2.400 salariés de l’entreprise on participé à cette consultation souhaitée par les repreneurs Butler Capital Partners et Véolia Transports.
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