En apprenant le rachat du chinois Supor, les 400 salariés de l’usine des Vosges éprouvent le sentiment d’avoir été sacrifiés.
En reprenant le travail, mercredi dernier après trois semaines de congés annuelles, les 400 salariés de l’usine SEB au Syndicat, dans les Vosges, attendaient autre chose que l’annonce par le groupe bourguignon de l’acquisition de Supor, le numéro 1 du petit électroménager en Chine : « Je suis écoeuré. Dans un an, l’usine ferme et on est toujours dans l’incertitude sur la réindustrialisation du site. SEB se fout de nous. Depuis mercredi, il y a un patron et des actionnaires qui « rient » et des ouvriers qui pleurent », peste un cariste. Le dégoût est général dans les ateliers de la vallée de la Moselle où tout le monde semble avoir été floué lors de la négociation qui a suivi l’annonce de la fermeture du site en janvier dernier.
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