Il est 5 heures 30, mardi 16 mai. Devant les portes des ateliers de Dim à Autun (Saône-et-Loire), les délégués syndicaux égrènent, face aux salariés de l’équipe du matin, la liste des emplois qui seront supprimés sur le site.
La veille, lors d’un comité central d’entreprise extraordinaire, la direction du groupe DBApparel (ex-Sara Lee textile Europe), qui regroupe les marques de lingerie Dim et Playtex, a communiqué aux syndicats le détail des 450 suppressions de postes en France, annoncées vendredi 12 mai, dont 404 chez Dim sur plus de 2 100 personnes (Le Monde du 14 mai).
La suite de l’article sur lemonde.fr