Voilà une note de l’Insee sur « les groupes étrangers en France », publiée mercredi 1er mars, qui va donner des arguments à Dominique de Villepin et à sa défense du patriotisme économique. « L’économie française est plus ouverte aux capitaux étrangers que celle de ses voisins », y écrivent ses auteurs, Jean-William Angel et Virginie Régnier. Un salarié sur sept – soit 1,9 million de personnes – travaille dans l’une des 18 700 filiales de groupe étranger présentes en France, hors secteur financier et administration. En Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas, cette proportion est de un sur dix, aux Etats-Unis, de un sur vingt.
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