Lorsqu’une entreprise veut se débarrasser d’un salarié, tous les motifs sont bons. Seules répliques possibles pour le collaborateur, décrypter les menaces et consulter son avocat, au plus vite.
« Refus de mission », « utilisation abusive d’Internet », « notes de frais non justifiées », « paroles ou courriels insultants », « incapacité de tenir un poste »
« Les conseils de prud’hommes croulent sous les affaires de licenciements motivés par des prétendues fautes graves » , confirme Stéphanie Gruet-Masson, avocate au barreau de Paris, spécialisée en droit social. La raison ? Moins compliquée à mettre en oeuvre que les licenciements pour motif économique ou individuel, cette méthode est jugée plus efficace, et expéditive, par certaines entreprises. Et même si, dans neuf cas sur dix, ces licenciements sont sanctionnés par les tribunaux, obligeant les employeurs à verser des dommages-intérêts aux plaignants, la réintégration du salarié indûment licencié n’est quasiment jamais prononcée.
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