L’Union des industries métallurgiques et minières (UIMM), l’une des plus puissantes fédérations du Medef, est en grande partie parvenue à ses fins. Ses dirigeants, et notamment son délégué général Denis Gautier-Sauvagnac, ont obtenu l’aval de trois organisations syndicales – la CFE-CGC, la CFTC et FO – pour aménager les 35 heures dans un secteur qui emploie quelque 1,8 million de salariés. En discussion depuis plusieurs mois, l’accord de branche que ces fédérations ont décidé de signer, lundi 13 février, prévoit un assouplissement de l’organisation du travail qui devrait concerner essentiellement les PME.
Même s’il améliore certaines dispositions des lois Fillon de 2003 et de 2005 sur les PME, ce texte est vivement contesté par la CGT et la CFDT qui représentent un peu plus de deux salariés sur trois lors des élections professionnelles. Ces deux syndicats y voient « la mort des 35 heures et un retour aux 40 heures ».
La suite de l’article sur lemonde.fr