La réponse devrait venir prochainement, à la suite du rapport de faisabilité effectué par la société française de consultants Unilog et remis à la municipalité parisienne le 12 octobre. « Ce qui en jeu, c’est l’avenir de plus de 15 000 ordinateurs et serveurs basés sur Windows et utilisés par l’administration municipale. »
Microsoft ne devrait pas trop en souffrir, dans la mesure où la multinationale américaine « domine toujours, et de loin, les parcs informatiques des entreprises et des gouvernements en Europe » – sauf que Microsoft n’a pas bonne presse sur le Vieux Continent. « C’est une question de coût, de sécurité et de réticence à dépendre d’un unique fabricant de logiciels américain. » Microsoft a du mal à échapper à son image de monopole, illustrée par ses batailles judiciaires avec la Commission européenne, qui l’accuse d’abuser de sa position dominante sur le marché. Reste que, si Paris passe à Linux, « cela aura un impact sur le reste de l’Europe ».