Décentralisation : Les inquiétudes syndicales

Les organisations de fonctionnaires et de l’Éducation nationale réagissent vivement au projet du gouvernement qui prévoient d’alléger l’État pour réduire les déficits au détriment du service public.

Les syndicats de fonctionnaires et des personnels de l’Éducation nationale s’inquiètent sérieusement des conséquences du projet de décentralisation du gouvernement. S’interrogeant sur les conditions du transfert – annoncé la semaine dernière par le Premier ministre M. Raffarin – de plus de 150 000 fonctionnaires de l’État (dont 110 000 de l’Éducation nationale et 25 000 de l’Équipement) vers les collectivités locales, ils redoutent l’amorce d’un démantèlement du service public au regard de la «nouvelle architecture des compétences» dans laquelle «la gestion des services publics» reviendrait aux départements et aux communes tandis que l’État et les régions s’occuperont de «stratégie».

Licencié pour scène de ménage

Voici une bien troublante histoire, posant le problème de frontière entre vie privée et vie professionnelle. Un homme a été licencié suite à une dispute avec sa concubine, salariée de la même entreprise. L’altercation a eu lieu hors du lieu de travail et pour un motif autre que professionnel. Pourtant, l’homme a été remercié. Se mêlant de ce qui ne la regarde pas, la direction a jugé que le risque de troubles pouvait perturber le fonctionnement de la société.

Pour une utilisation syndicale massive du web !

L’utilisation des nouvelles technologies par les salariés dans les entreprises est en train d’engendrer un nombre croissant de conflits.

En plus de l’utilisation à titre personnel des emails et du web, l’utilisation par les syndicats des outils intranets et d’Internet posent de plus en plus de problèmes.

L’exemple de l’Espagne où les tribunaux ont sanctionnés à plusieurs reprises des salariés qui avaient utilisés Internet à des fins syndicales est symptomatique des nouvelles tensions sociales issues de l’introduction dans l’entreprise d’Internet .

La hausse continue du chômage, la détresse des licenciés

Le nombre de chômeurs a progressé de 17 000 en janvier pour atteindre 2 323 800. Jacques Chirac a assuré, jeudi 27 février, que le gouvernement s’attachait à « mieux répondre aux difficultés des travailleurs éprouvés par la perte de leur emploi ».

L’augmentation du chômage et l’accumulation des plans sociaux n’entament pas le volontarisme du chef de l’Etat. « C’est maintenant que se gagnent les emplois de demain », a lancé Jacques Chirac, en inaugurant, jeudi 27 février, à Crolles (Isère), près de Grenoble, une unité pilote de recherche et de développement en nano-électronique, qui doit créer, selon lui, 1 500 emplois directs et 3 500 emplois indirects.

BAL DE LA NUIT DU JASMIN

Gala de Soutien au profit des associations Marocaines d’aide à l’enfance.

Depuis plusieurs années, l’Association El Noujoum, créée par le danseur oriental et chorégraphe MAYODI, organise des spectacles de musique et de danse pour soutenir des projets humanitaires d’initiative locale.

Retraites : Round d'observation

À l’issue de la première réunion du groupe de travail les interlocuteurs sociaux ont livré, ce matin leurs appréciations.

À l’issue de la première réunion tripartite (ministère, patronat et syndicats) du groupe de travail sur les retraites, ce matin, les participants ont livré leurs appréciations.

Estimant que sur la méthode, il y a un certain nombre d’assurances qui nous ont été données, Jean-Christophe Le Duigou (CGT) a déclaré que cette réunion a été une étape de clarification indispensable. Mais a-t-il ajouté, outes les questions de contenu demeurent posées, il faut une grande vigilance des salariés par rapport à la suite des discussions.

Premières décisions du groupe confédéral Retraites

La première réunion du groupe de travail confédéral Retraites, qui s’est déroulée ce matin au ministère de l’Emploi et de la Solidarité, a surtout défini le statut et les méthodes de travail du groupe confédéral.

Le groupe de travail comprend le responsable politique « retraites » de chaque confédération syndicale, un responsable du MEDEF, de la CGPME, de l’Upa, le directeur du cabinet de M. Fillon, ministre des Affaires sociales et celui de M. Delevoye, ministre de la Fonction publique.

Assurance maladie, ce que veut la CFDT

La “nouvelle gouvernance” devra respecter le rôle des partenaires sociaux et garantir un remboursement total des prestations indispensables.

Augmentation constante des dépenses, paritarisme en danger, étatisation rampante, grogne des professions de santé… c’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé, en fin d’année dernière, de lancer le chantier de la réorganisation du système d’assurance maladie.
Trois groupes de travail ont été créés pour réfléchir à cette « nouvelle gouvernance », l’un sur l’état des lieux des relations entre l’État et l’Assurance maladie, le deuxième sur la répartition des rôles entre assurance de base et complémentaire, le troisième sur le contenu médical de l’Ondam (Objectif national de dépenses d’assurance maladie).
Sur tous ces sujets, la CFDT se veut porteuse de propositions garantissant à tous l’accès aux soins, grâce à une refondation de notre système.

Les avantages du chèque emploi-service

Utilisé en accord avec le salarié, ce moyen de paiement simplifie les formalités administratives et évite le recours au travail au noir.
Qu’est-ce qu’un chèque emploi-service ?
Il permet de rémunérer une personne que vous employez pour effectuer des tâches à caractère domestique ou familial. Analogue à un chèque bancaire, il est assorti d’un volet social qui apporte des garanties aux personnes salariées. Le chèque emploi-service vous dispense de la déclaration à l’Urssaf et du calcul des charges sociales.
Le chèque emploi-service tient lieu de contrat de travail si le salarié effectue moins de huit heures par semaine ou moins de quatre semaines consécutives à temps plein. Au-delà, il faut établir un contrat de travail.

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