En premier lieu, pour FO, ce constat démontre que l’essentiel des efforts imposés pour rétablir l’équilibre des comptes de l’UNEDIC repose sur une pénalisation de chômeurs..
En second lieu, ces chiffres confirment l’échec prévisible du PARE dont chacun attend encore aujourd’hui le bilan. Ils participent, par ailleurs, à l’effet de contrainte voulu par les signataires de l’accord en accentuant la pression sur les chômeurs.
Force Ouvrière s’interroge par ailleurs sur la volonté de certains de trafiquer les chiffres du chômage qui résultera de ces radiations massives.
Pour FO, l’élimination d’un nombre aussi important de demandeurs d’emplois indemnisés ne résout rien. En effet, le déséquilibre des comptes de l’Assurance Chômage provient principalement du développement continu de la précarité du travail (CDD et intérim).
Pratiquement, un chômeur sur 2 s’inscrit au chômage à la suite d’un contrat précaire. À ce titre, l’UNEDIC perçoit 1,5 milliard d’ uros de cotisations et verse 7 milliards d’euros d’allocations.
«Cela revient à subventionner, au grand bénéfice des entreprises, la précarisation du travail et à promouvoir son utilisation, le prix fort en étant payé par les chômeurs», déclare Marc Blondel.
Organisme: Force Ouvrière