Depuis plusieurs mois Force Ouvrière a développé ses positions, revendications et analyses notamment en matière de durée de cotisations (37,5 années pour tous), de sources de financement, de remise en cause des dispositions Balladur, de préservation de l’AGFF.
Elle continue à réclamer une vraie réforme basée sur une alternative au projet gouvernemental en acceptant une répartition différente des richesses permettant de dégager les moyens de financement nécessaires au progrès social et à la solidarité des générations.
La Commission Exécutive se félicite que malgré la propagande orchestrée par le gouvernement les manifestations du 1er février, 3 avril, 13 mai et 19 mai aient montré une mobilisation très importante des salariés du public et du privé.
Elle soutient les salariés qui, depuis plusieurs semaines pour certains, montrent leur détermination à combattre des contre-réformes destructrices de droits sociaux et républicains. On ne fera pas taire les salariés par l’intimidation et les contre-manifestations réactionnaires.
La Commission Exécutive de la CGT-Force Ouvrière rappelle que ce projet intervient alors que le gouvernement s’inscrit délibérément dans l’austérité économique, dépouille les services publics pour réduire les dépenses de l’Etat et prépare pour l’automne une privatisation de l’assurance maladie.
Consciente qu’un recul des pouvoirs publics et l’ouverture de vraies négociations nécessite, compte tenu de la rigidité gouvernementale, une détermination dans le rapport de force, la Commission Exécutive de la CGT-FO appelle l’ensemble des salariés à amplifier la mobilisation, le 25 mai 2003 ne constituant qu’une étape de la riposte indispensable face à un projet socialement destructeur.
Elle rappelle qu’il s’agit d’une lutte pour la défense de la protection sociale collective qui, par définition, est de la responsabilité des organisations syndicales, ce qui exclut sa politisation.
Elle mandate le Bureau Confédéral pour une rencontre rapide des organisations syndicales refusant le plan gouvernemental et réclamant des négociations sur une nouvelle base, afin de coordonner, développer, accélérer et généraliser le mouvement interprofessionnel.
Pour la Commission Exécutive c’est dans l’unité d’action la plus large dans les manifestations et par la grève que les salariés sauront efficacement faire respecter leurs droits.
Organisme: Force Ouvrière