Pour Force Ouvrière, il est inacceptable que les femmes, allocataires à plus de 95% de ces droits dérivés, soient présentées comme de véritables privilégiées bénéficiant d’un égime de faveurs alors que cette situation est la conséquence directe de la faiblesse de leurs revenus et des discriminations dont elles ont fait l’objet durant la vie active.
Par ailleurs, Force Ouvrière entend souligner que le montant moyen de retraite des femmes est actuellement inférieur de 42% au montant moyen des retraites versées et qu’il serait inférieur de 55% sans les droits dérivés. Faut-il également rappeler que ces compensations ou bonifications ont vocation à corriger les inégalités et aléas de carrière, liés en particulier à la maternité et l’éducation des enfants?
L’offensive du gouvernement démontre, si cela était encore nécessaire, à quel point il est aujourd’hui nécessaire de lutter pour la sauvegarde de notre protection sociale.
Il en va de l’avenir et des choix de Société que l’on entend promouvoir.
Pour Force Ouvrière, il ne saurait être question de remettre en cause les dispositifs de solidarité actuels et encore moins de procéder à un quelconque marchandage.