Fondamentalement, le gouvernement accentue une politique libérale régressive imposant des sacrifices aux salariés et préservant les revenus du capital. Il s’appuie par ailleurs sur la prévision de diminution du chômage qui, comme toute prévision, est aléatoire et constitue un chèque en blanc.
Cette contre-réforme, source d’appauvrissement de l’ensemble des salariés, d’accentuation du chômage et des inégalités, est contraire aux mesures élémentaires de solidarité et d’égalité. Ces dispositions répondent à des critères comptables et budgétaires, au mépris des objectifs sociaux.
C’est pourquoi Force Ouvrière appelle l’ensemble des salariés du public et du privé, au delà du Premier Mai, à répondre à la hauteur des attaques portées par le gouvernement et appuyées par le patronat en participant massivement aux manifestations et grèves le 13 mai 2003.
Face à la surdité sociale du gouvernement, se faire respecter et faire respecter les droits des générations futures, nécessite aujourd’hui une riposte d’ampleur.