COMITE D'ENTREPRISE

Empêchons l'application du plan de restructuration de GIAT-Industries

Le gouvernement approuve totalement ce plan désastreux. Alors que la situation économique se dégrade, que l’emploi stagne et que le chômage ne cesse d’augmenter, par son approbation, le gouvernement cède aux exigences du patronat qui poursuit dans tous les domaines les licenciements et la désindustrialisation.

Ce plan est imprégné de l’idéologie libérale et vise la privatisation totale de l’industrie d’armement. Il a un coût exorbitant pour les contribuables, puisque celui-ci est estimé à 850 millions d’euros. Il a des conséquences extrêmement graves pour les salariés de GIAT-Industries et leurs familles, pour des bassins d’emplois, pour l’avenir d’une activité stratégique. La CGT condamne résolument ce plan désastreux.

L’annonce de ce plan montre que la direction et le gouvernement font fi de la demande d’un moratoire adressée au Président de la République par tous les élus du CCE de GIAT-Industries. Dans le cadre de ce moratoire, la CGT a proposé la tenue d’une table ronde avec tous les acteurs concernés par le devenir de GIAT-Industries.

La CGT et sa Fédération nationale des Travailleurs de l’Etat se prononcent pour l’arrêt des processus de privatisations et de restructurations en cours dans l’industrie de défense ; de la soumission de celle-ci aux critères de rentabilité financière faisant des armes, des marchandises comme les autres.

La reconquête industrielle et sociale de GIAT-Industries est possible. Pour la CGT, elle doit intégrer trois objectifs fondamentaux : la défense de l’emploi et des statuts, des compétences et des savoir-faire ; la réorientation du budget de la défense et l’instauration d’un pôle public national de défense ; l’élimination des armes nucléaires et le développement de la culture de paix, de démocratie, de citoyenneté et de sécurité collective en Europe.

La manifestation nationale des salariés de GIAT-Industries du 16 avril sera l’occasion de peser sur le gouvernement afin qu’il revienne sur cette décision et qu’il ouvre le débat public sur ces questions qui touchent à l’avenir de notre pays, à son indépendance et sa souveraineté.
Organisme: CGT

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