Les deux groupes précisent leurs objectifs (un rendement des fonds propres de 15% d’ici 2005 notamment) et indiquent que l’opération ne provoquera aucun licenciement en dehors de ceux liée à la décision conditionnée du Cecei (cession de 85 agences).
La note de la COB ajoute que « après augmentation de capital postérieure à l’Offre, le nouveau groupe aura des fonds propres part du groupe supérieurs à 22 milliards d’euros (au 30 septembre 2002 pro forma) et sera la septième banque de la zone euro par sa capitalisation boursière (22,5 milliards d’euros sur la base du cours de clôture de Crédit Agricole S.A. au 13 décembre 2002) ».
On apprend par ailleurs dans le Visa de la COB que l’autorisation assortie de certaines conditions du CECEI, ne met pas en cause l’intérêt stratégique et financier de l’opération et que la variation du bénéfice net par action de Crédit Agricole S.A. liée à la décision du CECEI ne devrait pas dépasser 1%.
Par ailleurs, les deux tiers du résultat du groupe unifié seront issus de la banque de détail, des services financiers spécialisés et de la gestion d’actifs. A horizon 2005, près des deux tiers des fonds propres seront alloués à ces mêmes métiers.
Le capital excédentaire généré sur les trois prochaines années devrait s’élever à 5,0 milliards d’euros pour Crédit Agricole S.A. et à 8,4 milliards d’euros pour le groupe Crédit Agricole.
L’objectif de Rendement des fonds propres du nouveau groupe à horizon 2005 sera de l’ordre de 15%, compte tenu de l’objectif de réallocation du capital et des synergies visées
Enfin, la note précise que les économies réalisées sur les frais de personnel seront localisées majoritairement dans la banque de financement et d’investissement (en France et surtout à l’étranger).
Le nombre de départs naturels prévus chez Crédit Agricole S.A. et au Crédit Lyonnais entre 2003 et 2005, estimé à 4600 par an au cours de la période, est sensiblement supérieur à la réduction des effectifs liée à la recherche de synergies dans le cadre du rapprochement.
La mise en ¤uvre des synergies ne devrait donc entraîner aucun départ contraint de salariés sur le périmètre France de Crédit Lyonnais S.A. et du groupe Crédit Agricole S.A. :
– les effectifs des réseaux évolueront conformément aux prévisions antérieures au projet de rapprochement (sous réserve de l’impact des décisions du CECEI) ;
– les réductions d’effectifs seront obtenues en privilégiant le volontariat des collaborateurs, conformément à une pratique constante dans les deux groupes.