Ce gâchis économique et humain a conduit 3 salariés de Martell à entamer une grève de la faim. Face à cet acte de désespoir, pouvoirs publics et direction de l’entreprise doivent revoir leur copie, afin de trouver une autre issue et d’autres perpectives industrielles pour le maintien et le développement de ce lieu de production.
La situation dans le pays est déjà marquée par une dégradation très lourde de l’emploi. Pas un jour ne passe sans l’annonce de fermetures d’entreprises, de suppressions collectives d’emploi, d’interruptions de contrats en CDD ou d’intérim. Cette catastrophe sociale et économique peut et doit être évitée. La logique des plans dits sociaux est arrivée au bout : la majorité des salariés restent sur le carreau. C’est pourquoi d’autres solutions doivent être discutées.
Faire prévaloir des règles et droits qui pérennisent le contrat de travail : voilà l’objectif de la CGT !
En effet, le recul des activités n’est pas une fatalité, c’est le résultat de choix de gestion. Il n’est plus possible que des choix économiques se fassent en dehors des salariés et de la population, en se défaussant de la responsabilité sociale que doit avoir chaque employeur.
source : CGT