Autres mesures concrètes annoncées pour la fin de l’année, le recours à la biométrie pour contrôler l’accès en zone réservée, le seul port d’un badge par le personnel s’étant révélé insuffisant. La biométrie, qui selon le ministre présente un « risque zéro » en matière de sécurité, permet de reconnaître une personne au moyen de caractéristiques telles que la forme du visage, la paume de la main, l’empreinte digitale ou les contours de l’iris.
« Complicités internes »
Un fichier regroupant les habilitations et les refus de délivrance de badges sera également constitué, afin d’éviter qu’une personne refusée à Roissy n’aille travailler sur un autre aéroport. « Nous avons détecté un certain nombre de défaillances », a déploré Nicolas Sarkozy : les vols de bagages « se développent », en raison de « complicités internes ». La police va agir dans les semaines à venir, a averti le ministre. Et la surveillance vidéo du tri des bagages et des soutes des avions sera de mise.
Nouveau sous-préfet
Pour le reste, les mesures visent surtout à améliorer la collaboration entre administrations. Ainsi, la police aux frontières, la gendarmerie des transports aériens et les douanes partageront bientôt le système de communication Acropol à Roissy et Orly.
Ces services et la direction générale de l’aviation civile se retrouveront dans une délégation interministérielle, chargée de réfléchir à une loi sur la sécurité aéroportuaire. Ces mesures s’ajoutent à l’entrée en fonction lundi d’un sous-préfet, Jacques Lebrot, spécialisé dans les problèmes de sécurité à Roissy et au Bourget.
source : www.tf1.fr