A Air France, tous les personnels sont appelés à cesser le travail par neuf syndicats (CGT, UGICT-CGT, CFDT, FO, FO Cadres, CFTC, Sud Aérien, Alter et SNMSAC), mardi, jour où le projet de loi sur la privatisation est présenté à l’Assemblée nationale, devant laquelle un rassemblement est prévu. La direction ne prévoit pas de perturbations.
Le lendemain, ce sont les pilotes qui sont appelés à une grève de deux jours, la troisième en un mois, pour dénoncer des «
atteintes au droit de grève », après des sanctions prises contre un commandant de bord délégué syndical. Quatre syndicats de pilotes, le SNPL (majoritaire), le SNPNAC, le SPAF et Alter ont appelé à cesser le travail. La direction ne prévoit pas de perturbation pour les vols long-courriers et 90 % de vols assurés sur les court et moyen-courriers.
Grève aux impôts,
ce lundi
Une grève est aussi prévue, mercredi et jeudi, chez les pilotes de la petite compagnie spécialisée dans l’aviation d’affaires, Air Entreprise.
Enfin, la SNCF devrait clôturer la semaine : avant la grève nationale des cheminots du 18 mars pour dénoncer l’ouverture du fret à la concurrence, les syndicats organisent, vendredi, une journée d’action, avec des « initiatives » aux frontières.
Dans la fonction publique, le « tour d’horizon complet » organisé par le ministre Jean-Paul Delevoye (photo ci-contre), mardi et mercredi, avec les sept fédérations de fonctionnaires pourrait prendre une tournure polémique.
En effet, M. Delevoye a annoncé, hier, que la question salariale ne serait abordée qu’après avoir bouclé le dossier des retraites, provoquant un vif mécontentement des syndicats, qui exigent l’ouverture « immédiate » de négociations et dénoncent les pertes de pouvoir d’achat depuis trois ans.
De leur côté, les agents des impôts sont appelés à faire grève ce lundi, jour d’ouverture de la campagne fiscale sur l’impôt sur le revenu.
Vendredi, la direction de GIAT Industries réunira, à la demande des élus du personnel, un comité central d’entreprise extraordinaire consacré à la stratégie industrielle du groupe pour 2003-2008. Les syndicats envisagent le déclenchement d’une procédure de droit d’alerte en cas d’absence de réponse de la part de la direction.
source : www.lavoixdunord.fr