Plans sociaux et politique de rigueur

Politique de rigueur en perspective

Il y a une fausse habileté et une véritable hypocrisie de la part du gouvernement. Il suffit pour cela d’observer les chiffres et le rapport du Sénat. Avec 3,04 % de déficit du PIB et le gel de 4 millions d’euros de crédits, nous sommes en droit de nous interroger sur la politique menée actuellement, et de savoir qui va payer la note ?
Ceux à qui ont avait promis une baisse d’impôts sur le revenu, ceux qui sont concernés par les emplois aidés ou mettra-t-on à contribution les assurés sociaux à qui on vient de retirer l’APA et auxquels on demandera de payer pour la Sécurité sociale ? Le gouvernement nous dit-on, a l’intention de prolonger le CRDS et donc d’accroître la dette de la Sécurité sociale. Au moment où la confiance s’effrite, aucune politique sérieuse de relance n’est mise en oeuvre.
De même, le gouvernement ne nous dit rien sur le sort réservé à la loi sur les droits des malades votée il y a un an par le précédent gouvernement et qui restée en suspens alors qu’elle a été adoptée par la plupart des députés de l’actuelle majorité ? Cette loi restée dans les cartons est pourtant une véritable innovation politique qui permet de travailler avec les associations de malades à un même projet. Car on ne soigne pas un corps, comme on soigne une machine, même si le gouvernement semble persuadé qu’il ne peut pas exister de démocratie sanitaire.
source : PS

Auteur de l’article : comitedentreprise.com