Vendredi, la direction d’Air Lib avait demandé en effet au premier président de la cour d’appel de Paris la levée de l’exécution provisoire des mesures de liquidation. Selon Pascal Perri, porte-parole de la compagnie, il ne faut pas « qu’on démantèle l’entreprise parce qu’il y a encore des solutions, des projets sérieux ». Mais l’avocat général Pierre Dinnange a déclaré qu’il « n’est pas respectueux d’utiliser la détresse des salariés pour mener un combat d’arrière garde. Il n’est pas respectueux de leur annoncer l’arrivée de Zorro, le repreneur masqué ».
En revanche, pour le représentant d’Air Lib, Me Yves Leonzi, l’exploitation coûterait moins cher que l’attente : « La liquidation est uniquement due à l’attitude de l’Etat, créancier, qui a fait en sorte que son débiteur tombe malade. »
Demain, la cour d’appel communiquera également la date de l’examen du dossier sur le fond.
source : lavoixdunord.fr