Pour FO, trois données sont à prendre en considération:
– la gestion purement financière des entreprises consistant à démembrer plus qu’à coordonner les savoirs faire autour d’un projet industriel
– l’augmentation régulière de la précarité du travail qui frappe majoritairement les jeunes à leur entrée dans la vie active,
– les effets collatéraux des plans sociaux par la destruction des emplois induits en périphérie notamment dans la sous-traitance.
Force Ouvrière continuera d’opposer une vision à moyen et à long terme, notamment sur les politiques industrielles, la qualification de salariés et l’emploi durable, aux déclarations à court terme qui ne sauraient, même par le recours à la communication moderne, faire une politique de développement économique.
En ce sens, il convient de redire, voire de rabâcher, que les solutions à l’emploi, au financement de la protection sociale, ou aux retraites passent par la croissance qui ne se décrète pas dans des discours et qui suppose un soutien actif de la consommation par l’augmentation du pouvoir d’achat des salaires.
Source : FO