Pour FORCE OUVRIERE il s’agirait là d’une remise en cause des droits des salariés et retraités et d’une atteinte sérieuse à la solidarité entre les salariés et entre les générations.
Qui plus est le Gouvernement n’envisage aucune taxation des revenus financiers, ni une répartition différente des richesses produites, confirmant le caractère libéral et restrictif pour les salariés de la politique économique. Celle-ci demeure soumise aux contraintes budgétaires, notamment pour les fonctionnaires.
Concernant la durée de cotisations FORCE OUVRIERE rappelle que la durée moyenne actuelle d’activité dans le public et dans le privé est de 37,5 années et que tout allongement n’a qu’un objectif : diminuer le niveau des retraites, diminution facilitée par la mise en place de malus tout en pénalisant l’emploi des plus jeunes.
Il convient de souligner qu’un allongement de la durée de cotisation dans le public ne rapporterait pas un sou pour les retraites des salariés du privé.
Prétexter l’équité ne sert ici qu’à flatter les réactions poujadistes, remet en cause le statut général de la Fonction Publique et ouvre la porte à un allongement au-delà de 40 ans pour tous (public et privé).
Le dossier Retraites relève d’un choix de société. C’est pourquoi le confondre avec celui du déficit budgétaire est une erreur, sauf à vouloir remettre en cause les retraites.
Pour FORCE OUVRIERE cela augure très mal de la réunion du groupe de travail de vendredi qui s’avère un simulacre de consultation.
Dans ces conditions, FORCE OUVRIERE propose aux autres organisations syndicales une rencontre rapide.