« Aucun licenciement sec » Baptisé Néréïs, le contre-projet syndical visait à faire de Romainville un « pharmapôle » où se mêleraient activités privées et publiques. « Pas assez fiable », estime la direction. Dans un environnement « toujours plus concurrentiel », Aventis-Pharma cherche en fait à « rationaliser » ses activités en regroupant son pôle recherche sur Vitry et Antony. Et affirme ne pas vouloir abandonner Romainville et être à la recherche de partenaires. Dès lors la direction ne fait pas les mêmes calculs que les syndicats et estime à 394 le nombre de suppressions de poste. « Le plan social ne comprendra aucun licenciement sec », précise encore l’entreprise. Autant d’arguments que les syndicats rejettent en bloc. « Ce plan n’a aucune justification scientifique ou économique », assène Thierry Bodin, élu CGT. « Pour l’instant, poursuit-il, il ne concerne que la recherche mais aura nécessairement des répercussions sur la production. » Toujours est-il que les syndicats sont prêts à « se battre sur le plan social ». Ils n’excluent pas, dès à présent, d’attaquer en outre le fond du projet devant les tribunaux.
ANTONY, SIEGE D’AVENTIS-PHARMA, HIER 11 h 30. Environ 250 salariés d’Aventis-Pharma, dont certains venus du Rhône, ont manifesté hier devant le siège de l’entreprise. Ils protestent contre le plan de restructuration du pôle recherche qui supprimera, selon les syndicats, 666 postes.
source : leparisien.com