Le nombre des départs naturels inquiète toutefois les syndicats. «Il est beaucoup trop élevé pour qu’il ne s’agisse que de départs volontaires», confiait-on vendredi à Sud-PTT. Déjà un plan social est en cours chez Wanadoo, concernant 133 em plois (sur 358) dans l’activité Portails. Un autre se déroule chez EGT, une filiale à 100 % de France Télécom qui vend des télécopieurs et des équipements de visioconférence. Réaction à chaud, vendredi, d’une commerciale d’EGT, membre du CE et syndiquée à la CFE-CGC : «Il est faux de dire qu’il n’y aura pas de licenciements. France Télécom multiplie les entorses au droit du travail. Et elle est en train de pousser des gens dehors avec cinq mois de salaire.» De fait, alors que le comité d’entreprise était en train d’examiner le plan social (280 suppressions de poste sur 600), l’entreprise a procédé sans attendre à des licenciements de cadres ayant refusé des reclassements. Saisi en référé, le tribunal de Nanterre a ordonné leur réintégration. «Lorsqu’on met en place un plan social, on propose toujours un reclassement sur des profils de métier similaires à ceux exercés», explique-t-on chez l’opérateur. A l’étranger, c’est surtout la Pologne qui fait les frais du plan, avec 4 100 suppressions d’emploi. Au Royaume-Uni, en Suède, en Suisse et au Danemark, c’est Orange qui paie son tribut, avec 600 emplois en moins.
.L’opérateur de téléphonie mobile Orange, filiale de France Télécom, a annoncé jeudi la nomination de l’Américain Solomon Trujillo au poste de directeur général, en remplacement de Jean-François Pontal.
source : liberation