Trois réunions se sont déjà tenues sans que les parties parviennent à un accord durant les trois derniers jours. Et IMCA continue de souffler le chaud et le froid dans cette affaire qui dure depuis maintenant deux mois. Après avoir annoncé avant-hier son retrait du dossier en raison du rejet initial par «les salariés et les syndicats» de son plan d’économies, il revient sans dévoiler vraiment ses intentions à l’égard des personnels. Tout juste sait-on qu’IMCA souhaite réaliser 30% de gains de productivité. Les syndicats d’Air Lib (FO, CFTC, CGT, CFDT Alter, SNOMAC, SNPL, SNPNAC, SNPNC, SPAC, UNAC) ont réaffirmé avant-hier leur «réelle volonté de voir aboutir un plan de restructurations des coûts de production ». Ils ont donc accepté le principe du plan d’économies. La position des syndicats, résume François Giart, délégué FO à Air Lib est simple: «Nous sommes prêt à négocier mais pas à tout accepter». Pour lui, il est impensable de travailler dans des conditions de travail dégradées pouvant mettre en danger la sécurité des personnels et des passagers.
«Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Tant qu’il y a des négociations, les gens se parlent. On ne reste pas des heures et des heures dans des salles sans que des points de vue s’échangent, voire se rapprochent» a affirmé hier matin le ministre des Transports, M. de Robien à propos des discussions qu’ils mènent actuellement avec le repreneur néerlandais.
source : FO