« Nous avions 75 inscrits et comme cela se pratique depuis des années aux termes d’un accord avec la direction. Cet accord prévoit 5 gratuités de transports par an, nous avons demandé deux autocars et comme d’habitude la possibilité de choisir le modèle et les chauffeurs. Le responsable d’exploitation nous a imposé deux cars anciens, utilisés par les transports scolaires ou d’usine et des chauffeurs qui n’ont pas l’habitude des grandes lignes. L’un d’ailleurs a refusé en nous précisant que son car n’était pas adapté à ce voyage de 1 400 km, que le chauffage était défaillant, qu’il n’était pas équipé de direction assistée », raconte Hassan El Manami, secrétaire du comité d’entreprise.
Vingt-deux personnes restent sur le carreau « Prévenu jeudi soir, la veille du départ, j’ai refusé les propositions du chef d’exploitation et j’ai fait appel à une autre société de transport qui n’a pu nous libérer qu’un seul car. Nous avons refusé 22 personnes inscrites et mon trésorier a pris quatre personnes dans sa voiture personnelle. Aujourd’hui, la facture du transport s’élève à 2 340 . Une grosse somme pour le budget réduit d’une entreprise de 150 salariés. Nous sommes décidés à réclamer le remboursement de cette facture à notre direction et nous voulons dénoncer les pressions faites sur les chauffeurs, les sanctions, l’acharnement sur le bon fonctionnement du comité d’entreprise », ajoute le secrétaire du CE. De son côté la direction du groupe Giraux explique « qu’il est normal que le comité d’entreprise fasse travailler la Connex qui possède 30 % des parts de la CTVMI depuis la fusion avec les Transports Tourneux. Le comité d’entreprise est libre et indépendant de ses décisions et de sa gestion, il doit maintenant honorer les dépenses qu’il a engagées et donc la facture du car ».
source : www.leparisien.com